En ces journées mondiales pour l’accès à la #contraception et à l’#avortement, revendiquons encore une fois le droit des femmes et des filles à décider de leur sexualité, de leur santé, de leur vie ! #28septembre #IVG #SheDecideshttps://t.co/ABECbDCOtv
— Médecins du Monde (@MdM_France) September 28, 2021
Journée internationale du droit à l’avortement : les #avortements non médicalisés représentent 45 % des interruptions de grossesse dans le monde et sont responsables d’au moins un décès maternel sur douze. https://t.co/z6Hw8saLi1 #SafeAbortionDay
— MSF France (@MSF_france) September 28, 2021
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28 septembre 2021
Le 26 septembre marque la célébration de la journée internationale de la contraception. Cette journée a pour but d’informer et de sensibiliser le grand public sur les sujets tels que les différentes méthodes de contraception existantes, le choix juste de contraceptif, les risques liés aux rapports sexuels non-protégés, les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles. (...)
C’était le 13 mai 1968 quand le monde a déclaré que la planification familiale est un droit fondamental. Les personnes sont libres de décider du nombre de leurs enfants et de l’espacement des naissances. Cet engagement s’est également traduit dans les objectifs du développement durable. Il correspond à l’objectif 3, bonne santé et bien-être. Il s’agit de réduire les ¾ du taux de mortalité maternelle et de zéro les besoins non satisfaits en planification familiale d’ici 2030. (...)
– Contraception et droit à l’avortement : où en est-on en 2020 ?
Les 26 et 28 septembre marquent respectivement la célébration des Journées mondiales de la contraception et du droit à l’avortement. L’occasion de faire le point en 2020 sur l’accessibilité à ces deux droits fondamentaux dans le monde. Force est de constater, qu’en la matière, de nombreuses inégalités persistent et semblent même s’aggraver. Contraception et droit à l’avortement : où en est-on dans le monde ?
Par Violaine Cherrier
Comme on pouvait s’y attendre, à quelques semaines à peine de l’élection présidentielle, Donald Trump a nommé la juge Amy Coney Barrett, figure de la droite religieuse américaine et fervente opposée à l’IVG, pour siéger à la Cour suprême en remplacement de Ruth Bader Ginsburg, figure mythique de la lutte en faveur des droits des femmes aux États-Unis. Une proposition intervenue le 26 septembre, journée internationale de la contraception. Tout un symbole.
Si elle est confirmée, cette décision pourrait alors faire craindre un certain recul concernant le droit des femmes à disposer de leur corps. Le président américain avait déjà supprimé une mesure phare de la loi “Obamacare” qui rendait obligatoire d’intégrer le remboursement de la contraception dans la couverture santé proposée par l’employeur à ses collaboratrices. Malheureusement, les États-Unis ne sont pas le seul pays au monde dans lequel les droits des femmes semblent reculer. (...)
Tour d’horizon en huit chiffres clés de la contraception et du droit à l’avortement dans le monde (...)
Accès à la contraception : 100 000 décès de trop
Début des années 2000, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quand le taux d’accès à un moyen de contraception moderne était de l’ordre de 70 %, le nombre des avortements était de 10 à 30 pour 1000 femmes en âge de procréer. Ce chiffre passait de 30 à 50 quand ce pourcentage tombait entre 40 et 60 %.
On estimait ainsi à 19 millions d’avortements clandestins par an dans les pays pauvres, provoquant la mort de près de 100 000 femmes, dont 40 % en Afrique. (...)
84% de grossesses non désirées
C’est le taux de grossesses non désirées chez les femmes qui n’ont pas accès aux méthodes modernes de contraception. Dans les régions en développement, 74% des femmes n’utilisent aucune méthode de contraception et 10% des femmes utilisent une méthode traditionnelle. (...)