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France24/AFP
L’Assemblée générale de l’ONU réclame "toutes les mesures" pour faire pression sur Israël
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #ONU
Article mis en ligne le 13 juin 2025

L’Assemblée générale de l’ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens retenus par le Hamas. Le texte adopté met aussi en cause Israël, réclamant à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu’Israël s’acquitte de ses obligations" en matière de droit international.

Après le veto américain au Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’ONU a appelé jeudi 12 juin à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour faire pression sur Israël, un vote dénoncé par Israël et les États-Unis.

Comme le texte bloqué au Conseil la semaine dernière par Washington déterminé à protéger son allié israélien, la résolution non contraignante "exige un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza ainsi que la libération des otages.

Mais le texte adopté par 149 voix pour, 12 contre (dont Israël et les États-Unis) et 19 abstentions, va plus loin, mettant directement en cause Israël. La résolution "exige qu’Israël, puissance occupante, mette immédiatement fin au blocus, ouvre tous les points de passage" et permette la distribution de l’aide humanitaire "en quantité suffisante" dans tout le territoire palestinien où la situation est désastreuse après plus de 20 mois de guerre. Elle condamne également "fermement toute utilisation de la famine contre des civils comme méthode de guerre et le refus illicite de l’accès humanitaire".

Après plus de deux mois de blocage total, Israël a permis l’ouverture fin mai de centres de distribution d’aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) autour desquels se sont produits une série d’événements meurtriers.

L’ONU, qui dénonce les entraves à ses propres opérations humanitaires, refuse de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Pour faire appliquer "le principe de responsabilité", le projet de résolution demande également à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu’Israël s’acquitte de ses obligations" en matière de droit international. Sans toutefois utiliser le terme de "sanction".
Solution à deux États

En l’absence d’action du Conseil de sécurité, l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour a lui appelé toutes les capitales à transformer leur vote "en actions". "Aucune arme, aucun argent, aucun commerce (utilisé) pour oppresser les Palestiniens", a-t-il plaidé. "Les mesures que vous prenez aujourd’hui pour arrêter les meurtres, les déplacements et la famine détermineront combien d’enfants palestiniens mourront d’une mort horrible", a-t-il insisté.

À quelques jours d’une conférence internationale à l’ONU sur la question palestinienne, le texte répète d’autre part "l’attachement sans faille" de l’Assemblée à une solution à deux États, palestinien et israélien, vivant côte à côte en sécurité. (...)