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France24
L’association Anticor saisit la justice en référé pour retrouver son agrément
#Anticor #Matignon
Article mis en ligne le 30 août 2024
dernière modification le 29 août 2024

L’association Anticor, en pointe dans la dénonciation des scandales politico-financiers en France, a saisi en référé le tribunal administratif afin de retrouver l’agrément perdu qui lui permettait d’intervenir en justice. Le gouvernement démissionnaire a indiqué qu’une décision sur ce sujet reviendrait au futur Premier ministre.

Forcer la main du gouvernement démissionnaire pour retrouver son agrément. C’est l’objectif de l’association anti-corruption Anticor, qui a de nouveau saisi le tribunal administratif, mercredi 28 août, avec une procédure en référé. Cet agrément, qui permettait à l’ONG d’intervenir en justice – y compris en cas d’inaction du parquet –, n’avait pas été renouvelé par l’exécutif en décembre 2023.

"On saisit le tribunal administratif de Paris ce matin d’une demande tendant à obliger le Premier ministre à prendre sous astreinte, c’est-à-dire avec le paiement d’une somme d’argent par jour de retard, une décision sur notre agrément", a indiqué Paul Cassia, président de l’association sollicité par l’AFP.

Il a précisé que via cette procédure en référé, Anticor demandait 1 000 euros de dédommagement par jour de retard. La décision sur le prononcé de cette astreinte et son montant reviendra au juge administratif.

Me Vincent Brengarth, avocat de l’association, a indiqué à l’AFP en début de matinée que le référé de réexamen avait été déposé. "Le gouvernement viole délibérément la loi en dépit de l’injonction qui lui a été faite. Nous ne céderons pas face à un silence politique et nous poursuivrons jusqu’au bout tous les recours possibles pour qu’enfin Anticor récupère son agrément", a souligné le conseil. (...)

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 (Le Monde)
Anticor : Matignon refuse de réexaminer l’agrément, malgré l’injonction du tribunal administratif

Le premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, n’a pas réexaminé la demande d’agrément de l’association anticorruption alors que le tribunal administratif de Paris lui a ordonné, vendredi 9 août, de le faire et de motiver sa décision sous quinze jours. (...)