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L’État de New York a promulgué une loi révolutionnaire obligeant les détaillants à divulguer l’utilisation de l’IA et des données personnelles pour fixer des prix individualisés
#USA #NewYork #IA #commerce
Article mis en ligne le 9 décembre 2025
dernière modification le 7 décembre 2025

(...) La nouvelle loi new-yorkaise oblige les entreprises à afficher un avertissement clair chaque fois qu’elles appliquent une tarification algorithmique ou lorsque les prix sont influencés par les empreintes numériques des clients. Cette mesure pourrait remodeler les attentes des consommateurs et entraîner de futurs changements réglementaires.

Cette évolution législative survient alors que les pratiques de tarification algorithmique suscitent une attention croissante aux États-Unis. En juillet dernier, Delta Air Lines s’est orientée vers la suppression des prix fixes au profit d’un modèle d’IA capable d’ajuster le coût des billets en fonction du profil individuel des voyageurs. Bien que la compagnie juge le programme pilote prometteur, il a déclenché de vives critiques de la part des défenseurs de la vie privée et des législateurs.

New York vient de lever le voile sur l’un des secrets les mieux gardés du commerce de détail. Les entreprises qui utilisent les données personnelles de leurs clients pour fixer des prix personnalisés doivent désormais le reconnaître ouvertement, grâce aux obligations d’information prévues dans le dernier budget de l’État, qui ont provoqué une onde de choc dans les secteurs de la technologie et du commerce de détail.

(...) La nouvelle loi new-yorkaise oblige les entreprises à afficher un avertissement clair chaque fois qu’elles appliquent une tarification algorithmique ou lorsque les prix sont influencés par les empreintes numériques des clients. Cette mesure pourrait remodeler les attentes des consommateurs et entraîner de futurs changements réglementaires.

Cette évolution législative survient alors que les pratiques de tarification algorithmique suscitent une attention croissante aux États-Unis. En juillet dernier, Delta Air Lines s’est orientée vers la suppression des prix fixes au profit d’un modèle d’IA capable d’ajuster le coût des billets en fonction du profil individuel des voyageurs. Bien que la compagnie juge le programme pilote prometteur, il a déclenché de vives critiques de la part des défenseurs de la vie privée et des législateurs.

New York vient de lever le voile sur l’un des secrets les mieux gardés du commerce de détail. Les entreprises qui utilisent les données personnelles de leurs clients pour fixer des prix personnalisés doivent désormais le reconnaître ouvertement, grâce aux obligations d’information prévues dans le dernier budget de l’État, qui ont provoqué une onde de choc dans les secteurs de la technologie et du commerce de détail. (...)

La loi oblige les entreprises à afficher un message sans ambiguïté lorsque la tarification algorithmique entre en jeu : « Ce prix a été fixé par un algorithme utilisant vos données personnelles. » Il s’agit d’une obligation de transparence qui, selon le New York Times, vise la pratique consistant à facturer des prix différents à différents clients en fonction de leur empreinte numérique et de leurs habitudes de consommation.

Uber est devenue la première grande plateforme à se conformer à cette loi, en communiquant cette information à ses utilisateurs new-yorkais cette semaine de début décembre. Mais le géant du transport à la demande n’est pas satisfait de cette situation. Un porte-parole d’Uber a déclaré au Times que l’entreprise considérait cette loi comme « mal rédigée et ambigüe », tout en insistant sur le fait que sa tarification dynamique ne tenait compte que de la géographie et de la demande des clients, et non du comportement d’achat personnel.

Cette réaction montre à quel point les entreprises sont réticentes à discuter de leurs algorithmes de tarification. (...)

La loi oblige les entreprises à afficher un message sans ambiguïté lorsque la tarification algorithmique entre en jeu : « Ce prix a été fixé par un algorithme utilisant vos données personnelles. » Il s’agit d’une obligation de transparence qui, selon le New York Times, vise la pratique consistant à facturer des prix différents à différents clients en fonction de leur empreinte numérique et de leurs habitudes de consommation.

Uber est devenue la première grande plateforme à se conformer à cette loi, en communiquant cette information à ses utilisateurs new-yorkais cette semaine de début décembre. Mais le géant du transport à la demande n’est pas satisfait de cette situation. Un porte-parole d’Uber a déclaré au Times que l’entreprise considérait cette loi comme « mal rédigée et ambigüe », tout en insistant sur le fait que sa tarification dynamique ne tenait compte que de la géographie et de la demande des clients, et non du comportement d’achat personnel.

Cette réaction montre à quel point les entreprises sont réticentes à discuter de leurs algorithmes de tarification. (...)

Cette initiative est d’autant plus cruciale que d’autres plateformes ont déjà démontré les dérives possibles. Une enquête de Mozilla et de l’organisation de consommateurs Consumers International, publiée en 2022, a révélé que Tinder pouvait proposer jusqu’à 31 prix différents pour un même abonnement dans un seul pays, et facturer jusqu’à cinq fois plus aux utilisateurs en fonction de leur âge. L’opacité de ces pratiques souligne les risques pour les droits des consommateurs et renforce la nécessité d’un cadre réglementaire strict.