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MRAP/communiqué Paris, le 10 juin 2024
L’extrême-droite aux portes du pouvoir ! La responsabilité des forces démocratiques est engagée.
#electionseuropeennes #dissolution #electionslegislatives #extremedroite #gauche
Article mis en ligne le 11 juin 2024

Le MRAP exprime sa plus vive inquiétude face aux 32 % obtenus par la liste du Rassemblement National aux élections européennes. Ce score, le plus haut dans des élections européennes depuis 1984, montre à quel point le RN s’est imposé dans les urnes comme dans les médias.

De plus, 5 membres de la liste menée par Marion Maréchal vont siéger au Parlement européen. Au total, environ 8,2 millions de Français qui sont allés dans les urnes ce dimanche ont voté pour l’extrême droite – 1,9 million de plus qu’en 2019.

En dissolvant l’Assemblée Nationale et en provoquant des élections anticipées, dans un délai qui ne permettra pas au débat public d’avoir lieu, le président Macron offre les clés du pouvoir à l’extrême droite.

Face à cette situation d’une gravité extrême pour la démocratie, il n’y a qu’un seul rempart possible : l’union de toutes les forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives.

Le MRAP lance un appel solennel à tous les partis de gauche : vous avez une lourde responsabilité pour l’avenir de la France. À partir de ce qui nous rassemble, la démocratie, la solidarité, les enjeux climatiques, et par-delà ce qui légitimement fait débat entre vous, unissez-vous pour empêcher l’élection d’une majorité antisociale, raciste et xénophobe à l’Assemblée.

Nous appelons tous les responsables associatifs et syndicaux à porter ce même message : dans chaque circonscription, il ne doit y avoir qu’un seul candidat de notre camp, celui de ceux qui se sont opposés à la « loi travail », à la réforme des retraites, à la loi « asile et immigration », à la casse du système du chômage…

Paris, le 10 juin

Bureau National du MRAP

Lire aussi :
 (Huffington Post)
Législatives 2024 : le « front populaire » de gauche acte des candidatures uniques dans chaque circonscription

LFI, PS, Écologistes et PCF ont acté une nouvelle union pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. La NUPES est morte, remplacée par un « nouveau front populaire ». (...)

Retour vers le futur à gauche. Quatre-vingt-huit ans après Léon Blum, les législatives convoquées par Emmanuel Macron après la dissolution de l’Assemblée nationale donnent naissance à un « nouveau front populaire ». Sa naissance a été actée ce lundi 10 juin au lendemain des élections européennes après quelques heures de discussion au siège des Écologistes.

Cette décision fait suite au lancement de deux initiatives au cours de la journée : le lancement par François Ruffin d’une pétition « pour un front populaire » qui revendique 100 000 signatures en quelques heures, et l’appel de Raphaël Glucksmann à Laurent Berger pour mener le combat commun à gauche.
Un seul candidat par circonscription

Dans un communiqué signé dans la soirée, toutes les formations de gauche qui faisaient partie de la NUPES créée en 2022 (La France insoumise, le Parti socialiste, les Écologistes, Le Parti communiste, Place Publique, Générations) actent la décision de « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour ». Il est aussi mentionné, sans plus de précision, d’un « programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours de gouvernement du nouveau front populaire ».

« Le label Front populaire semble le mieux accepté puisque plusieurs participants (comme nous) l’ont utilisé à tour de rôle. À mes yeux, il est précieux car il indique une volonté d’élargissement de l’action a des forces associatives et syndicales », a salué Jean-Luc Mélenchon sur son blog.

Dernière annonce de ce communiqué surprise : appeler à rejoindre les cortèges initiés par les syndicats et les associations pour manifester dans les prochains jours. L’objectif est double : « construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite ». « Macron prépare le pire. Mais le pire peut être déjoué », veut croire la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot.

Le cas Mélenchon pas (encore) réglé

À ce stade, de nombreuses questions demeurent (...) le principe de l’alliance est acté, tous les détails sont encore à régler. (...)

 France : la campagne pour les législatives commence, vers des candidatures uniques à gauche

Au lendemain de l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale française, les partis de gauche ont appelé lundi soir "à la constitution d’un nouveau front populaire" et indiqué vouloir "soutenir des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives. Pendant ce temps-là, le Rassemblement national, arrivé en tête des élections européennes, a discuté d’une alliance avec Reconquête et a "tendu la main" aux Républicains. (...)

A signer⬇️