
Tagaday, la première plateforme de veille médias, a réalisé un classement de 21 candidats aux Européennes en fonction de leur médiatisation à partir d’un échantillon de 3000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne, ainsi que 5 400 programmes différents sur 410 chaînes et stations TV ou radio. Une étude complète.
Sans surprise, et de très loin, c’est l’extrême droite de Bardella qui est la plus « exposée », avec 17.309 mentions. Un endoctrinement massif, implacable.
Puis c’est Raphaël Glucksmann, le nouveau Macron, avec 11.832 mentions, devant un trio constitué de François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Valérie Hayer (Majorité présidentielle) et Marion Maréchal (Reconquête), au-dessus de 5.700 mentions.
La candidate LFI, Manon Aubry, arrive en cinquième position. Et lorsqu’on parle de « mentions » dans les médias, cela comprend aussi les évocations négatives. En l’occurrence, depuis 8 mois, les médias n’ont évoqué la France Insoumise que pour la diffamer avec les termes les plus horribles : terrorismes, antisémitisme, violence, etc. Tout en couvrant d’une façon historiquement malhonnête le massacre en Palestine.
Ce qu’il y a de troublant dans cette étude, c’est l’ordre des candidats. Les médias publics et privés ont quasiment réussi à imposer, dans l’ordre, les résultats des élections. Avec une telle couverture, Bardella ne pouvait qu’être premier. Un paillasson aurait eu le même résultat.