
Réunie au lendemain d’une forte mobilisation contre les mesures d’austérité budgétaires, l’intersyndicale a donné à Sébastien Lecornu jusqu’à mercredi pour répondre à ses revendications, brandissant la menace d’une nouvelle journée de mobilisation.
(...) Les huit organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) demandent notamment "l’abandon de l’ensemble du projet" dont "le doublement des franchises médicales, l’année blanche (...), la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage", ainsi que la remise en cause du 1er Mai férié et chômé, dans un texte commun rendu public vendredi.
Elles lancent ainsi un "ultimatum" à Sébastien Lecornu : "Si d’ici au 24 septembre (mercredi), il n’a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement d’une nouvelle journée de grève et de manifestations", préviennent-elles.
L’intersyndicale, réunie pour la première fois depuis le mouvement contre la très controversée réforme des retraites en 2023, a réuni de 500 000 à plus d’un million de manifestants - selon les autorités ou la CGT - pour contester les mesures budgétaires présentées mi-juillet par l’ancien Premier ministre, François Bayrou.
De nouvelles tables rondes jeudi
Une mobilisation couronnée de "succès", selon les syndicats, pour qui l’ampleur du mouvement "confirme la colère et la détermination des salariés, privés d’emploi, jeunes et retraités".
"Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !", écrivent-ils, réclamant une "justice fiscale". (...)