En début de semaine, les ministères allemands de la défense et des affaires étrangères ont déclaré qu’ils suspendaient leurs activités sur X, le ministère de la défense se disant de plus en plus "mécontent" de la plateforme.
Lorsqu’on lui a demandé si l’enquête élargie était une réponse à une discussion que Musk a menée la semaine dernière avec la co-dirigeante de l’AfD, Alice Weidel, au cours de laquelle elle a eu toute latitude pour promouvoir le programme de son parti et faire de fausses déclarations sur Adolf Hitler, un porte-parole de la Commission a déclaré que la nouvelle demande nous aidait à "surveiller les systèmes autour de tous ces événements qui se sont déroulés".
Il a toutefois précisé que cette demande était "totalement indépendante de toute considération politique ou de tout événement spécifique".
"Nous sommes déterminés à faire en sorte que toutes les plateformes opérant dans l’UE respectent notre législation, qui vise à rendre l’environnement en ligne équitable, sûr et démocratique pour tous les citoyens européens", a déclaré Henna Virkkunen, responsable des questions numériques à la Commission.
X n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
La Commission a récemment subi des pressions politiques pour se montrer sévère à l’égard de l’entreprise X de M. Musk avant l’interview de M. Weidel.
La semaine dernière, Damian Boeselager, membre du Parlement européen, a écrit à Mme Virkkunen pour lui demander de vérifier si l’utilisation d’algorithmes par la plateforme de médias sociaux répondait aux exigences de transparence de l’UE.
"Il y a des allégations selon lesquelles M. Musk stimule ses propres tweets", a déclaré M. Boeselager au Financial Times la semaine dernière. "Ce type peut être fou, mais il est injuste qu’il amplifie les personnes qui doivent l’écouter."