
Le soutien d’Emmanuel Macron n’aura rien changé : la France a refusé l’asile politique à Paul Watson, a révélé Le Parisien. Dans une décision rendue le 9 septembre, l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) estime que les craintes du fondateur de Sea Shepherd, de nationalités canadienne et étasunienne, d’être « automatiquement interpellé » en cas de retour dans un de ces deux pays sont infondées, puisqu’il s’agit de « deux démocraties régies par l’État de droit », rapporte l’Agence France-Presse.
Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois en 2024 après la relance d’une notice rouge d’Interpol émise en 2012, liée à un mandat d’arrêt émis par le Japon. Les autorités japonaises l’accusent de conspiration pour l’abordage d’un navire baleinier nippon dans le cadre d’une campagne menée par l’ONG Sea Shepherd en Antarctique 2010. Après le refus du Danemark d’extrader Paul Watson vers le Japon, l’homme de 74 ans a été libéré en décembre 2024. Il a ensuite rejoint la France, où vit sa famille.
« On m’a dit que je n’étais pas admissible au programme, et ma demande d’asile politique a été refusée au motif que mes activités dans l’océan Austral étaient jugées discutables », a expliqué Paul Watson à France Inter. L’Ofpra lui a aussi signifié que « l’asile en France n’est plus nécessaire », la notice rouge d’Interpol à son encontre ayant été retirée cet été. (...)