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La Montagne
La résistance aux antibiotiques pourrait faire 39 millions de morts d’ici 2050
#antibiotiques #sante #antibioresistance
Article mis en ligne le 20 septembre 2024

Les antibiotiques pourraient avoir de moins en moins d’effet sur les bactéries contre lesquelles ils sont censés lutter. Ce qui pourrait donc entraîner de très nombreux décès selon une étude.

C’est la revue scientifique The Lancet qui publie ce constat alarmant, posé après une étude menée dans plus de 200 pays : plus de 39 millions de personnes dans le monde pourraient mourir directement d’infections résistantes aux antibiotiques. Soit une augmentation de 70% sur les 25 prochaines années. Actuellement, l’antibiorésistance entraine déjà 5.500 décès par an en France.

Au fil des années, les scientifiques indiquent que les bactéries traitées par antibiotiques vont devenir de plus en plus résistantes et se modifier pour contourner les effets des traitements. Les chercheurs ont étudié de multiples combinaisons entre médicaments antibiotiques et agents pathogènes. Ils ont conclu qu’entre 1990 et 2021, plus d’un million de personnes sont mortes dans le monde pour cause d’antibiorésistance.

Si, chez les enfants de moins de 5 ans, il y a eu moins de décès liés à la résistance aux antibiotiques ces vingt dernières années avec une amélioration de la prévention des maladies notamment, chez les plus de 70 ans, ce type de décès a augmenté de 80%. Les séniors étant plus vulnérables face aux infections.

Des pistes pour éviter l’explosion des décès (...)

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 (CIWF France - 2022)
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le niveau d’usage d’antibiotiques en élevage en France est encore trop élevé.

Il faut impérativement faire évoluer les standards de bien-être animal pour atteindre des niveaux d’usages raisonnables.

Par exemple, le sevrage très précoce des porcelets entraînent souvent des diarrhées chez l’animal, traitées par une utilisation importante d’antimicrobiens. Renoncer au sevrage précoce permettrait aux éleveurs de cesser cette utilisation importante et de réduire les niveaux d’utilisation des antimicrobiens, et ainsi, de répondre aux nouvelles normes européennes. (...)