
77 433 sont considérés comme allophones » L’UNICEF France appelle à une meilleure adaptation du système scolaire aux besoins spécifiques des enfants allophones. L’école maternelle est notamment un angle mort des dispositifs scolaires. Les dispositifs sont en effet à destination des élèves à partir de 6 ans jusqu’à leur 16 ans. Dans un rapport, l’Unicef pointe des insuffisances du système éducatif et scolaire, il formule des recommandations pour améliorer la réussite et l’inclusion des élèves allophones dans l’école. L’Unicef appelle à un plan ministériel pour garantir un meilleur accueil et la réussite des élèves allophones.
Apprendre dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle
Quatre millions d’élèves parlent une autre langue que le français dans leur famille. Pour l’Unicef « pour ces millions d’élèves non francophones, les inégalités de réussites à l’école sont saillantes. Pourtant, selon la CIDE, ce droit primordial devrait être garanti au même titre que celui des autres élèves », peut-on lire dans un rapport publié le 26 septembre dernier.
Selon l’UNICEF, 77 433 sont considérés comme allophones, c’est-à-dire des enfants dont la langue maternelle n’est pas le français. Ces élèves doivent apprendre dans une autre langue que la leur, ce qui a une incidence sur leur réussite à l’école.
Des dispositifs pour les élèves allophones entre 6 et 16 ans
L’Unicef pointe l’absence de dispositif adapté pour les enfants avant l’âge de 6 ans ou pour ceux nés en France ou sur le territoire depuis quelques années. Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l’éducation nationale honoraire écrit dans la préface du rapport qu’« est également perfectible le cadre pédagogique de scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers que sont les élèves allophones ». (...)