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Manifestations anti-bassines : "Ce n’est pas quelque chose de local, c’est mondial", explique l’auteur Nicolas Marjault
#megabassines #eau #lessoulevementsdelaterre #DeuxSevres #Melle
Article mis en ligne le 22 juillet 2024
dernière modification le 21 juillet 2024

Nicolas Marjault a publié un ouvrage sur les mégabassines et la "guerre de l’eau". Dans le 12/13 info, il explique que les mobilisations en cours à La Rochelle, samedi 20 juillet, participent d’un enjeu mondial.

Les mobilisations s’attaquent à "un système qui est complètement déconnecté des enjeux climatiques et des conditions d’habitabilité de la biosphère à long terme".

Vers une radicalisation des positions ?

Ces enjeux d’utilisation de l’eau, qui devient de plus en plus rare, voient s’opposer les manifestants et certains agriculteurs. "Ce n’est pas quelque chose de local, c’est mondial", explique-t-il, évoquant notamment le rationnement de l’eau à New Delhi (Inde), où s’étaient développées des "mafias de l’eau". Cette guerre de l’eau sous-jacente risque de "non seulement radicaliser, mais simplifier de manière arbitraire les positions", prévient l’auteur

lire aussi :

 (Babelio)
Bassines : La guerre de l’eau ; Nicolas Marjault

Fonte de la banquise, disparition des glaciers, recul de l’enneigement, montée des eaux, salinisation des nappes, assèchements des sols, le réchauffement climatique bouleverse le vivant et le non-vivant. Même le bon vieux cycle de l’eau qui paraissait totalement indolore lorsqu’on le schématisait sur les bancs de l’école, nous apparait désormais bien plus menaçant alors que son rythme s’accélère et que ses conséquences sur la fréquence des incendies, des tempêtes, des inondations, des sécheresses ne cessent de s’imposer à nous.
Le projet des retenues de substitution qui embrase en ce moment les campagnes françaises s’inscrit dans la longue histoire de la quête de hauts rendements et de fortes valeurs ajoutées des productions agricoles au détriment de notre bien commun et vital : l’eau.