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Démosphère Gironde
mercredi 12 février 2020 - Bordeaux - Rassemblement contre le Service National Universel
Article mis en ligne le 9 février 2020

Le mercredi 12 février, une conférence est organisée pour la venue du Général Ménaouine, responsable du projet SNU au ministère de la Défense.

Une opération de soumission de la jeunesse : il s’agit d’inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes... Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.

La remise en cause des droits des travailleurs-euses : les jeunes du SNU seront utilisé/es pour remplacer des emplois aujourd’hui occupés par des employé/es qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s’organiser syndicalement, des droits collectifs et individuels. Chaque année, 800 000 jeunes seront exploité/es, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragé/es à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, toujours sans droit ni salaire, avec toujours plus de précarité !

Des dépenses considérables : 6 milliards d’euros par an, selon un rapport sénatorial de 2017... alors que le service public de l’Education manque cruellement de moyens !

Le renforcement de la militarisation de le jeunesse : encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes.Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme du SNU de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée !

Le gouvernement nous dit : il faut que les jeunes s’engagent.

Mais c’est déjà le cas !

Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits, etc…
Rassemblement le mercredi 12 février
à partir de 18h
devant l’Athénée Municipal
pour dire notre refus du Service National Universel