Le procès des viols de Mazan est un choc. Pourquoi ? Que dit-il de l’acceptation des violences sexuelles par notre société ? Comment mieux juger, mieux protéger les victimes ? Dix avocates, dont ces affaires sont le quotidien, discutent et débattent alors que ce procès historique continue de se tenir.
Gisèle Pelicot, « une femme totalement détruite » et acclamée par celles et ceux qui assistent au procès ; 51 accusés, dont son mari ; une nuée de journalistes qui suivent les audiences ; des débats dans la société ; un écho mondial… Débuté le 2 septembre à Avignon devant la cour criminelle du Vaucluse, le procès des viols de Mazan est un choc.
Pourquoi un tel écho ? Que nous dit-il de l’acceptation du viol dans notre société, de la méconnaissance aussi que nous avons de la définition de ce qu’est un viol ?
Que révèle-t-il du système judiciaire ? Ce procès pourra-t-il enfoncer un coin dans la « culture du viol » qui continue de traverser la société et les prétoires ?
Comment mieux juger les affaires de violences sexistes et sexuelles et mieux prendre soin des victimes ? À l’image des grands procès d’affaires de viols qui ont marqué l’histoire, le procès de Mazan, toujours en cours, sera-t-il l’occasion d’évolutions législatives en faisant entrer la notion de consentement dans la définition du viol ?
Mardi 12 novembre à 19 heures en direct, dix avocat·es spécialistes des violences sexistes et sexuelles discutent et débattent des leçons de ce procès, mais aussi du traitement médiatique et judiciaire des affaires qu’elles ont plaidées devant la justice. (...)
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