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France Culture
Muhammad Hassan, le porteur abandonné de l’Himalaya
#Himalaya #tourisme #porteurs
Article mis en ligne le 16 septembre 2024

Derrière les récits héroïques d’ascension des sommets de l’Himalaya, se cachent aussi des tragédies et des sacrifiés, comme Muhammad Hassan. Ce porteur pakistanais est mort sur le K2 à l’été 2023 et a agonisé des heures, pendant que des alpinistes l’enjambaient pour accéder au sommet.

Voir la video sur Invidious (pas ou peu de pistage)⬇️

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 Eitions Paulsen
HIMALAYA BUSINESS
François Carrel
Qu’avons-nous fait des 8 000 ?

Que se passe-t-il sur le Toit du monde ? Chaque printemps, entre 500 et 1 000 personnes foulent le sommet de l’Everest, à 8 848 mètres d’altitude. D’un bout à l’autre de l’Himalaya, les quatorze sommets de plus de 8 000 mètres s’ouvrent au tourisme de masse. La « zone de la mort » se banalise.
En 2019, un homme a donné un visage à la révolution de l’altitude. Nirmal Purja, né au Népal et formé dans les commandos britanniques, a pulvérisé le record de vitesse d’ascension des quatorze 8 000 et propulsé l’Himalaya dans une ère nouvelle. Le Népal a trouvé son héros, ses agences de tourisme règnent sur la haute altitude. Des Sherpas très professionnels équipent les voies d’ascension de cordes fixes, portent les bouteilles d’oxygène et l’équipement des clients, appuyés par une noria d’hélicoptères jusqu’aux camps de base qui ressemblent à des villes éphémères. Industrialisation ? Décolonisation des 8 000 ? François Carrel a mené l’enquête et raconte ce moment de bascule historique qui transforme le Népal et notre regard sur le pays des neiges. (...)

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 (Bon Pote)
Inoxtag sur l’Everest : l’écologie encore grande absente

(...) comme souvent, l’écologie est encore une fois la grande absente du documentaire. Les messages de motivation et de développement personnel sont là, mais Inoxtag a réussi l’exploit de ne pas évoquer une seule fois ni le réchauffement climatique et son énorme impact sur les glaciers, ni l’empreinte carbone catastrophique d’un tel voyage.

Grimper l’Everest : un caprice de riche ?

Il faut beaucoup de temps et d’argent pour grimper l’Everest. C’est environ 50 000€. Un chiffre confirmé par Inoxtag sur le plateau de Quotidien qui précise que le voyage a coûté 50 000€ par personne.

Nous écrivons par personne, car il n’y est pas allé seul. Inoxtag était entouré d’une petite équipe et de sherpas (guides de haute montagne ou porteurs, dans l’Himalaya).

Sans les sherpas, il le dit lui-même dans le documentaire, la montée de l’Everest est impossible. Ces sherpas ont des vies précaires et risquent leur vie pour que des occidentaux ultra favorisés puissent se faire plaisir. (...)

Inoxtag semble assez lucide sur la situation : “nous les occidentaux, on y va pour le kiff, eux ils y vont pour vivre”.

A ce détail près que ce ne sont pas tous les occidentaux mais bien une poignée d’ultra riches qui grimpent ou tentent de grimper l’Everest. L’aspect social aurait mérité bien plus de 30 secondes dans un documentaire de 2H20. (...)