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France TV Info
Panoramax : le projet citoyen initié par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) pour ne plus dépendre de Google Street View
#photographie #IGN #panoramax
Article mis en ligne le 18 septembre 2024
dernière modification le 15 septembre 2024

L’IGN fait appel au grand public pour constituer une base de données centralisée de photographies de notre environnement (rues, ronds-points, routes, berges, ponts...) qui soit en libre accès pour créer des services d’intérêt général.

Les applications de cartographie font désormais partie de notre quotidien. Avec en tête des usages, le très populaire service Street View proposé par Google. Il est alimenté par ses Google cars, des véhicules truffés de caméras que l’on croise régulièrement sur la voie publique. Il s’agit là d’une activité commerciale pour documenter le bien commun que représentent ces prises de vue des rues, places, routes, avenues ou chemin de notre pays.

Ces images appartiennent donc à Google, qui contrôle les modalités d’exploitation de cette gigantesque base de données.

Une alternative citoyenne aux bases de données commerciales

Il s’agit, de fait, d’une privatisation des représentations de notre cadre de vie. Pourtant, outre les services destinés au grand public, il y a de très nombreux usages de ces données qui intéressent très directement l’intérêt général, en dehors de toute transaction commerciale. (...)

Un site collaboratif sur le modèle de Wikipedia

Une base de données libres d’utilisation, voilà tout l’enjeu de l’initiative Panoramax prise par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) avec OpenStreetMap, un projet collaboratif de cartographie en ligne qui a été fondé il y a vingt ans à l’University College de Londres sur le modèle de l’encyclopédie Wikipedia.

Cette base invite tout un chacun à envoyer des photos de son environnement proche, en respectant quelques règles simples expliquées sur la plateforme. Il y a déjà 34 millions de clichés collectés par près de cinq cents contributeurs, qui ont parcouru pour ce faire plus de 300 000 kilomètres. (...)

L’idée est de composer un patrimoine de photographies que tout un chacun pourra ensuite utiliser gratuitement (...)