
(...) repenser la démocratie non comme un héritage figé, mais comme un chantier vivant, ouvert à la pluralité, à l’expérimentation et à la création collective du bien commun.
À l’heure où la #DémocratieReprésentative traverse une #crise profonde, où la #technocratie et la #centralisation menacent la #SouverainetéPopulaire, il devient plus que jamais nécessaire de revenir aux sources, de questionner nos institutions et d’explorer de nouvelles pistes pour une #ParticipationCitoyenne authentique. (...)
1. De la cité antique à la démocratie moderne : pour une renaissance de la participation citoyenne
Cet essai propose un voyage de la démocratie directe athénienne jusqu’aux défis contemporains de la représentation. Il explore les principes du municipalisme, la dérive oligarchique et technocratique de l’Occident, et les critiques portées par Rousseau et Diderot (...)
2. La Mégamachine à l’Épreuve : Généalogie, Critique et Alternatives à la Domination Techno-Bureaucratique
Dans ce texte, j’explore la genèse et la persistance de la « mégamachine » – concept forgé par Lewis Mumford et repris par Fabian Scheidler – pour désigner l’emprise des systèmes technocratiques, bureaucratiques et industriels sur nos sociétés. L’essai propose une lecture croisée de penseurs critiques (Illich, Adorno, Césaire, Fanon, Luhmann, Nietzsche, Cusicanqui…), analyse les racines historiques et philosophiques de la domination technique, et s’ouvre sur des alternatives concrètes : convivialité, communs, pédagogies de la libération, cosmologies non extractivistes (...)
3. Au-delà de la mégamachine : déconstruction de l’État-nation et expérimentation démocratique pour un avenir habitable
Ce troisième volet s’attaque à la « naturalité » de l’État-nation : il propose d’en déconstruire les fondements historiques et idéologiques, d’analyser la manière dont la mégamachine façonne nos subjectivités et nos institutions, et d’explorer les impasses écologiques, sociales et politiques du modèle actuel. L’essai met en lumière les expérimentations démocratiques émergentes (communs, assemblées locales, autogestion, agroécologie) et esquisse les contours d’une « cosmolitique » : une politique du vivant, fondée sur la diplomatie des êtres, la justice transformative et l’affirmation d’une liberté collective, contre le nihilisme et l’autoritarisme. (...)