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Productivité, temps libre et démocratie directe  : pourquoi il est temps de partager les gains + "La vie est à nous", Hadrien Klent
#democratie #tempslibre #decroissance
Article mis en ligne le 24 mai 2025
dernière modification le 21 mai 2025

La productivité a explosé, mais où sont passés les gains  ? Plutôt que de tout laisser aux capitalistes, redistribuons le temps libre pour permettre la démocratie directe. L’éducation, l’ascèse politique et la réduction du temps de travail sont les clés d’une citoyenneté active.

(...) Les partisans de la décroissance proposent la semaine de 24 heures  ; on pourrait aller plus loin. Ce temps libéré n’est pas seulement du loisir  : il est la condition d’une démocratie directe réelle, où chaque citoyen pourrait participer aux délibérations et aux décisions. (...)

En résumé  : la démocratie directe n’est pas utopique. Ce qui est irréaliste, c’est de continuer à accepter que la richesse produite collectivement soit monopolisée, alors qu’elle pourrait libérer le temps nécessaire à la participation citoyenne.

Lire aussi :

 (Editions du Tripode)
Paresse pour tous, Hadrien Klent

Et si on ne travaillait plus que trois heures par jour ?

Telle est la proposition iconoclaste d’Émilien Long, prix Nobel d’économie français, dans son essai Le Droit à la paresse au XXIesiècle. Très vite le débat public s’enflamme autour de cette idée, portée par la renommée de l’auteur et la rigueur de ses analyses. Et si un autre monde était possible ? Débordé par le succès de son livre, poussé par ses amis, Émilien Long se jette à l’eau : il sera le candidat de la paresse à l’élection présidentielle. Entouré d’une équipe improbable, il va mener une campagne ne ressemblant à aucune autre. Avec un but simple : faire changer la société, sortir d’un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre.
Roman porté par une érudition joyeuse et un regard taquin sur nos choix de vie, Paresse pour tous imagine un pays qui renverse ses priorités et prend le temps d’exister. Après La Grande Panne (Le Tripode, 2016), récit visionnaire d’une France qui se retrouve à l’arrêt, Hadrien Klent offre cette fois-­ci le portrait d’une France qui se remet en marche, mais pas vraiment comme certains le voudraient. (...)

 La Vie est à nous, Hadrien Klent

Prendre le temps de vivre…

Qui aurait pu croire qu’on ne travaillerait plus que trois heures par jour ? C’est pourtant bien ce qui arrive aux Français depuis la victoire à la présidentielle de l’économiste Émilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse.
Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Le président de la république, tout iconoclaste qu’il soit, peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place dans une république qui n’a toujours pas tourné la page du Roi-soleil ?

Partisan d’une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d’une société s’émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu’il est possible de faire de la politique d’une façon radicalement différente. Jusqu’à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s’il était temps de s’at­taquer au fantasme, répandu aussi bien dans les dictatures que dans les démocraties actuelles, de l’homme providentiel ?

« Nous sommes la voix de ceux qui ne veulent plus subir un monde qu’ils n’ont pas choisi, pas construit, pas rêvé, pas imaginé. »