
10.000 personnes dont le pays est condamné, englouti d’ici 2100 par la montée des eaux : aux îles Tuvalu, dans le Pacifique, le tiers des habitants a d’ores et déjà demandé un visa pour l’Australie. Les 280 bénéficiaires seront tirés au sort. Le changement climatique rend de nombreux territoires de plus en plus inhospitaliers. Faut-il dès lors créer un statut spécifique de réfugié climatique ? Quels dispositifs existent pour la prise en charge de ces déplacés ? Alors que parfois leurs propres États sont menacés de disparition, qui est responsable de leur situation ?
Pour en débattre :
– Dina Ionesco, travaille pour l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, spécialiste des questions de l’asile, de la migration et du changement climatique. Co- autrice du 1er Atlas des Migrations environnementales aux presses de sciences Po
– Baptiste Filloux, chef de Pôle campagne et Plaidoyer solidarités internationales chez Oxfam
– Thibaut Fleury Graff, professeur de droit public à l’Université Panthéon-Assas.