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Surveillante tuée au couteau à Nogent : Référent harcèlement, exclu à deux reprises… Que sait-on du jeune suspect ?
#Nogent #educationNationale #asssassinat
Article mis en ligne le 13 juin 2025

Mardi matin, vers 8 heures, un élève d’un collège de Nogent, en Haute-Marne, a tué à coups de couteau une assistante d’éducation de 31 ans. Les faits se sont déroulés alors que se tenait un contrôle aléatoire des sacs opéré par des gendarmes.

Le suspect a été arrêté et placé en garde à vue pour « meurtre sur une personne chargée d’une mission de service public ». 20 Minutes fait le point sur les informations connues concernant cet individu.

« Pas d’antécédents judiciaires » (...)

« C’est un jeune d’une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présente pas de difficultés particulières, qui était ambassadeur harcèlement [référent de lutte contre le harcèlement] », a déclaré sur place la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne.
Deux exclusions temporaires (...)

Deux exclusions temporaires

L’adolescent avait été « l’objet en début d’année scolaire de deux exclusions temporaires pour perturbation de la classe » mais n’avait pas posé de difficulté depuis novembre 2024, a-t-elle précisé après avoir rencontré des enseignants et élèves (...)

D’après des témoignages d’élèves du collège recueillis par RMC, l’adolescent de 14 ans est décrit comme quelqu’un de « bizarre », plutôt « isolé » et « dans son monde ». Toujours selon la radio, le collégien avait fait l’objet de signalements pour des accès de violences et pour avoir effectué des saluts nazis. Un de ses amis a indiqué savoir qu’il « n’aimait pas les surveillants ». « Il se plaignait qu’il ne pouvait rien faire, a-t-il précisé. Mais je ne pensais pas qu’il irait jusqu’à poignarder. » (...)

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 (France3)
Attaque au couteau dans un lycée de Nantes : "il se revendiquait de l’idéologie des nazis, d’Hitler", témoignent deux jeunes qui connaissent

"Il ne parlait pas beaucoup, dit-il, et quand on lui parlait, il ne regardait pas dans les yeux".

Chez lui, pas de violence, dit sa camarade de classe, "mais des propos, oui. Il se revendiquait de l’idéologie des nazis, d’Hitler, etc. Et d’autres, il parlait de révolution, mais en fait, il disait ça sur le ton de la rigolade pour faire rire la galerie parce que peut-être c’est rigolo pour des jeunes de 15 ans. Et c’est tout quoi".

Son ami nous parle aussi de ses propos étranges.

"Sur le groupe qu’on avait sur Snapchat, il nous envoyait beaucoup de vidéos d’explications des extrémistes ou de politiques, des nazis et tout ça. Et nous, on rigolait, du coup, au bout d’un moment, ça commençait à faire trop et moi je me rendais compte que c’est bizarre qu’il nous envoie plein de vidéos comme ça".

"Et puis, à un moment donné, sur une discussion, il nous écrit un message, il nous dit "Vous auriez fait quoi si vous étiez dans les temps des nazis ?" Je lui dis "Mais c’est quoi ta question ?".
"Vous allez me revoir très vite, mais à la télé"

"À un moment, il a décidé de nous appeler sur le groupe, et il nous a dit " les gars, c’était la dernière fois, que j’allais plus sortir, il nous disait au revoir, je vous souhaite une bonne vie et que vous allez me revoir très vite, mais à la télé"...

"Je me suis dit peut-être il veut se suicider, témoigne encore le jeune homme, et du coup, je lui pose la question, je lui dis ça va et tout ça, qu’est-ce qu’il se passe, il y a un truc qui ne va pas ? Il me dit non rien, t’inquiète pas, je vais très bien, je suis très heureux de ma vie".

"Je lui dis, si tu nous dis au revoir et qu’on va se voir à la télé, c’est qu’il y a un truc qui va se passer ou quelque chose comme ça. Il me dit non t’inquiète pas, ne pose pas de questions et tout ça, au revoir, bonne vie à toi, point, basta, il a raccroché, bloqué".

Il bloquera ensuite ses accès à ses différents comptes et ne donnera plus de nouvelles. C’était quelques jours, avant le drame qui a coûté la vie à une lycéenne.

 (France24)
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Europe

L’Autriche observe mercredi un deuil national – qui va durer trois jours – et une minute de silence après la mort de dix personnes la veille dans un lycée de Graz, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé. (...)

"Que cela se produise ici, c’est du jamais-vu"

Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d’adieu adressée à ses parents lors d’une perquisition à son domicile, mais ajouté qu’elle n’offrait aucun indice sur son mobile.

Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. (...)