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RFI
Tunisie : le célèbre opposant et avocat Ayachi Hammami a été arrêté, selon son avocat
#Tunisie #AyachiHammami
Article mis en ligne le 3 décembre 2025

L’avocat tunisien Ayachi Hammami, célèbre figure de l’opposition de gauche a été arrêté mardi 2 décembre, a indiqué à l’AFP son avocat. (...)

Militant des droits humains sous les régimes de Habib Bourguiba et Zine El Abidine Ben Ali, cet opposant respecté avait vu sa peine réduite de 8 à 5 ans la semaine dernière. (...)

« Ils ne lui ont pas laissé le temps de casser l’appel » par un recours devant la Cour de Cassation, a indiqué son avocat Amine Bouker, précisant qu’il aurait normalement dû disposer de 10 jours pour déposer un pourvoi.

Lire aussi :

 (La Presse .tn)
Arrestation de l’avocat Ayachi Hammami après un jugement définitif

Selon une source judiciaire citée par l’Agence TAP, Ayachi Ahmed Rabah Hammami a été arrêté ce mardi par les agents de la police judiciaire, après son inscription au registre des personnes recherchées. Cette arrestation intervient en application du jugement définitif rendu à son encontre par la Cour d’appel de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État ».

La même source précise que l’avocat sera placé en détention afin de purger la peine prononcée à son encontre, conformément à la loi.

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis avait rendu, vendredi dernier à l’aube, plusieurs peines de prison définitives contre les accusés dans cette affaire. Les condamnations ont varié entre 10 et 45 ans de prison pour les prévenus détenus, tandis qu’un accusé a bénéficié d’un non-lieu.

Pour les prévenus en liberté, les peines sont comprises entre 5 et 35 ans de prison, avec également deux décisions de non-lieu.
Ayachi Ahmed Rabah Hammami, qui comparaissait en état de liberté, a été condamné à 5 ans de prison et 2 ans de surveillance administrative, après une condamnation initiale à 8 ans en première instance. (...)

L’affaire remonte à février 2023, lors de l’arrestation de plusieurs personnalités politiques, responsables, anciens ministres, avocats, hommes d’affaires et sécuritaires. Les accusations portent notamment sur la constitution d’un groupe en vue de comploter contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, la formation d’un groupe terroriste, l’atteinte à la forme de l’État, ainsi que des crimes liés aux troubles, au pillage, à l’insécurité alimentaire et à l’environnement.