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France Inter
Une déclaration "historique et inédite" : 17 pays arabes appellent au désarmement du Hamas
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza
Article mis en ligne le 1er août 2025

Dix-sept pays, dont l’Arabie saoudite, le Qatar et l’Égypte, appellent ce mardi le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne. Une décision qualifiée d’"historique et inédite" par la France.

C’est une déclaration qui entrera dans l’histoire. Dix-sept pays arabes appellent le Hamas à déposer les armes. Parmi eux figurent le Qatar, l’Égypte et l’Arabie saoudite. Ils demandent au mouvement palestinien de remettre tout son arsenal à l’Autorité palestinienne. Cette "déclaration de New York" préparée par la France et l’Arabie saoudite, coprésidentes de la conférence de l’ONU sur la solution à deux États, est un basculement diplomatique.

Dans le texte, les pays signataires appellent à la fin de la guerre à Gaza, pour parvenir "à une résolution juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien sur la base de la mise en œuvre de la solution à deux États". Le texte souligne que "la gouvernance, le maintien de l’ordre et la sécurité à travers tout le territoire palestinien doit incomber uniquement à l’Autorité palestinienne, avec le soutien approprié". "Le Hamas doit mettre fin à son contrôle de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne", ajoute-t-il.

Pour la première fois aussi, ces pays "condamnent" publiquement l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023 ayant entraîné les représailles israéliennes à Gaza. Les 17 pays apportent également leur soutien "au déploiement d’une mission internationale de stabilisation temporaire" à Gaza. Cette mission serait destinée notamment à protéger la population civile, à "soutenir le transfert des responsabilités de sécurité" à l’Autorité palestinienne et à fournir des "garanties de sécurité pour la Palestine et Israël, y compris la surveillance" d’un futur cessez-le-feu. (...)

Le texte final n’est pas totalement ce qu’espérait la France, qui, à l’origine, souhaitait que la conférence de l’ONU fixe le cap d’une reconnaissance large de l’État de Palestine par la communauté internationale, assortie d’une reconnaissance en retour d’Israël par les États arabes. Mais l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza rend impossible dans ce contexte cette reconnaissance mutuelle.

Malgré tout, cette position inédite, soutenue aussi par plusieurs pays occidentaux, permet de relancer les discussions autour d’une solution à deux États. Un élan réamorcé avec l’annonce de la France d’une reconnaissance de l’État palestinien en septembre à l’Assemblée générale des Nations Unies, suivie de celle de la Grande-Bretagne, prête à faire de même en l’absence d’un revirement israélien majeur en faveur d’un vrai cessez-le-feu et d’une paix durable. Depuis cette conférence de New York, d’autres pays, comme le Canada, l’Australie, la Finlande disent désormais s’y préparer aussi. (...)

Amnesty International
Pétition Génocide à Gaza : la France doit mettre fin à l’impunité d’Israël 

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