
On la pense généralement plus saine que l’eau qui coule de notre robinet. Mais des chercheurs révèlent aujourd’hui que l’eau en bouteille renferme, par litre, des centaines de milliers de particules de plastique potentiellement nuisibles à notre santé.
la pollution de l’eau est très diversifiée L’eau est une denrée que nous consommons quotidiennement. Elle est essentielle à notre survie, mais... (...)
nous le savons désormais, les microplastiquesmicroplastiques sont partout. Dans nos océans et dans nos sols, jusque dans la glace des pôles, et dans l’airair que nous respirons. Ce qui inquiète les chercheurs, c’est que ces microplastiques pourraient nuire à l’écosystèmeécosystème et à notre santé. (...)
La consommation d’eau en bouteille pose ainsi tout particulièrement question. Des dizaines de milliers de fragments de microplastiques y ont déjà été identifiés. Mais aujourd’hui, des chercheurs de l’université de ColumbiaColumbia (États-Unis) vont plus loin. Grâce à une technique appelée microscopie à diffusiondiffusion Raman stimulée, ils ont pu traquer non pas les microplastiques, mais leurs rejetons de nanoplastiques - des particules de moins d’un micromètre, des particules, donc de l’ordre du milliardième de mètre - présents dans l’eau en bouteille. (...)
entre 10 et 100 fois plus que ce que les estimations basées sur l’identification de microplastiques suggéraient. (...)
Ce n’est pas une surprise, car c’est le plastique dont sont généralement faites les bouteilles d’eau. Et il a la fâcheuse tendance à se décomposer lorsque la bouteille est pressée ou exposée à la chaleurchaleur. Ou encore lorsque l’on visse et dévisse le bouchon.
Plus étonnant, les chercheurs ont finalement surtout trouvé du polyamidepolyamide, une sorte de nylonnylon. Probablement issu, selon eux, des filtres utilisés... pour purifier l’eau mise en bouteille ! Les autres plastiques identifiés dans ces travaux sont également utilisés dans les processus industriels. Mais ensemble, ils ne représentent finalement qu’environ 10 % des nanoparticules détectées par les chercheurs. S’il ne devait s’agir que de nanoplastiques, il pourrait donc y avoir dans chaque litre d’eau en bouteille, des dizaines de millions de particules de plastique !
L’ennui, c’est que ces nanoplastiques sont tellement petits qu’ils peuvent traverser les poumons, par exemple, pour se retrouver dans notre sang et voyager jusqu’à notre cerveau. Et être transférés aussi, par le placenta, aux bébés à naître (...)