
En raison d’un nombre très important de manifestants dans la capitale espagnole, où devait se tenir l’arrivée de la dernière étape, dimanche, l’organisation a neutralisé définitivement la course à 58 kilomètres du but.
La Vuelta aura bien un vainqueur du classement général, Jonas Vingegaard, mais il n’y en aura pas pour le dernier tracé. La 21e étape, disputée entre Alalpardo et Madrid, a été neutralisée définitivement à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, dimanche 14 septembre, en raison de la présence massive de manifestants propalestiniens dans la capitale.
Alors que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez avait fait part, plus tôt dans la journée, de son "admiration" pour ces manifestations, leur nombre trop important, dimanche, a obligé l’organisation du Tour d’Espagne a arrêter la dernière étape à 58 kilomètres du but, au début du circuit prévu dans la capitale, pour la préserver la sécurité des coureurs. (...)
Les coureurs avaient déjà dû contourner un groupe sur la route un peu plus tôt, interrompant temporairement la course avant qu’elle ne reprenne derrière la voiture du commissaire. Quelques mètres plus loin, elle a donc été définitivement stoppée, et les coureurs ont été priés de rentrer directement à leur hôtel en voiture et non par les bus, placés derrière l’arrivée. (...)
Voir aussi :
– (France 24)
Perturbations de la Vuelta à Madrid : la classe politique s’en mêle
Plus de 100 000 manifestants propalestiniens ont signé dimanche la fin prématurée du Tour d’Espagne. Cette fin chaotique a tourné au règlement de compte politique entre le gouvernement et l’opposition de droite. Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a fait part dimanche matin de son "admiration" pour les manifestants. Le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite), Alberto Nunez Feijoo a quant à lui fustigé dimanche sur X "une honte internationale relayée dans le monde entier".
Amnesty International
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