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France24/AFP
Washington frappe trois navires liés au "narcotrafic", faisant au moins huit morts
#USA #Trump #Venezuela #Maduro
Article mis en ligne le 16 décembre 2025

Les États-Unis ont attaqué, lundi, trois navires qui "transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l’est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", selon l’armée américaine qui indique la mort de huit "narco-terroristes" dans ces opérations. Les frappes de ce type ont fait plus de 95 morts depuis septembre.

Le bilan des frappes américaines dans l’océan Pacifique continue de s’alourdir. Les États-Unis ont ciblé trois navires soupçonnés par Washington de se livrer au trafic de drogue, faisant huit morts lundi 15 décembre.

"Des renseignements ont confirmé que ces navires transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l’est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", a déclaré le commandement Sud des États-Unis sur X, dans une publication accompagnée d’une vidéo présentant des frappes de bateaux en mer. "Un total de huit narco-terroristes de sexe masculin ont été tués" dans ces opérations, a ajouté l’armée. (...)

Depuis début septembre, les États-Unis ont mené des frappes contre au moins 26 navires accusés de narcotrafic dans les Caraïbes ou l’est du Pacifique, tuant au moins 95 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue, ce qui conduit des experts et l’ONU à remettre en question la légalité des opérations.
La légalité des frappes fait débat

Les États-Unis ont en outre considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes depuis le mois d’août, au nom de la lutte contre le narcotrafic. Ils ont notamment déployé le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald R. Ford. (...)

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a exhorté début décembre les partenaires des États-Unis à condamner les frappes "illégales" contre des bateaux de trafiquants de drogue présumés.

"Selon le droit international, le recours intentionnel à une force létale n’est permis qu’en dernier ressort contre un individu représentant une menace imminente pour la vie", a aussi souligné en octobre auprès de l’AFP le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme.