Au moins sept manifestants sont morts et des dizaines d’autres ont été blessés lors de la répression d’une mobilisation hostile au pouvoir de Faure Gnassingbé, qui s’est tenue du 26 au 28 juin à Lomé. La presse africaine décrit un mouvement spontané, “sans parti, sans consigne, mais avec une rage froide”.

Sept protestataires tués, des dizaines de blessés, des arrestations… Au Togo, les trois jours de manifestations citoyennes, du 26 au 28 juin, contre la vie chère et la gouvernance du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, se sont soldées par des “exactions commises par des éléments des forces de l’ordre et des miliciens”, selon des organisations de défense des droits humains.

Parmi les trois corps des manifestants retrouvés dans des cours d’eau de la capitale, Lomé, deux hommes de 26 ans avaient des traces de blessures, “ce qui suppose qu’ils ont été violentés et tabassés à mort avant d’être jetés dans la lagune”, a déclaré Célestin Agbogan, président de la Ligue des droits de l’homme, cité par le site d’info de la chaîne allemande Deutsche Welle. (...)

“Zéro” mort selon la présidence, fustige ce site d’info sénégalais, et aucune communication, “pas même un tweet”. (...)