
Cela fait des mois que @EmmanuelMacron @JeanCASTEX @BrunoLeMaire @barbarapompili & co prétendent que leur bouclier tarifaire sur le gaz protège l'essentiel des ménages alors qu'il est troué et oublie des millions d'entre eux, dont des plus précaires.
— Maxime Combes #AlloBercy (@MaximCombes) February 9, 2022
Pour en savoir plus :
- cet article de @MartineOrange pour @Mediapart : https://t.co/DAmuuwpNnb
- l'article du @canardenchaine dans le numéro du jour : pic.twitter.com/xY8yRijNLO— Maxime Combes #AlloBercy (@MaximCombes) February 9, 2022
Gaz : les oubliés du bouclier tarifaire
(...) Très hostile aux tarifs réglementés du gaz et de l’électricité existants en France, qu’elle considérait comme anti-concurrentiels, la Commission européenne a demandé et finalement obtenu leur démantèlement partiel. Depuis 2016, tous les consommateurs autres que particuliers ont donc été obligés de souscrire des offres de marché, à prix fixe ou à prix variable, pour leur fourniture de gaz et d’électricité.
Tous y compris les copropriétés, y compris les logements gérés par les bailleurs sociaux, si le nombre de logements dépasse la quinzaine, selon les critères fixés par la commission de régulation de l’énergie.
« Il y a un trou dans la raquette du dispositif adopté par le gouvernement. Les ménages les plus précaires se retrouvent les plus exposés à la flambée des prix de l’énergie. Depuis 2016, tous les bailleurs sociaux dont les immeubles ont des chauffages collectifs ne peuvent plus bénéficier des tarifs réglementés. Avec l’envolée du prix du gaz, cela devient un vrai problème. Entre un million et 2,5 millions de logements sont concernés. À ce stade, les augmentations peuvent aller de 50 à 200 %. Alors que les bailleurs sociaux accueillent les ménages aux revenus les plus modestes, comment ces personnes vont-elles pouvoir payer ? », s’interroge Laurent Goyard, directeur général de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat. (...)