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A Bagnaia, on partage tout, la propriété a disparu, et ça marche
Article mis en ligne le 14 juillet 2014
dernière modification le 10 juillet 2014

Depuis trente-cinq ans, la communauté de Bagnaia, en Italie, vit selon des principes de collectivisation des terres et des richesses, d’autonomie alimentaire et de partage du travail. Une expérimentation sociale et agricole qui bouscule les fondements de notre société de consommation.

Sur la terre rouge de Sienne, la Comune di Bagnaia est un projet hors du commun, et presque utopique. En trente ans, un réel exemple d’expérience de vie sociale basée essentiellement sur l’autonomie, la collectivisation de la richesse, l’égalité et la solidarité, a été mis en place.

Bagnaia, c’est aussi une ferme, menée selon les principes de l’agriculture biologique, atypique de par ses objectifs de production et son fonctionnement. Fortement imbriquée dans le projet de la Comune, son premier objectif est de produire non pas pour générer un revenu mais pour nourrir les habitants du lieu. (...)

Bagnaia, c’est aussi une ferme, menée selon les principes de l’agriculture biologique, atypique de par ses objectifs de production et son fonctionnement. Fortement imbriquée dans le projet de la Comune, son premier objectif est de produire non pas pour générer un revenu mais pour nourrir les habitants du lieu. (...)

Aujourd’hui, elle regroupe vingt-cinq personnes (enfants et adultes), et chacun des adultes a fait le choix d’« investir » dans la vie communautaire en se libérant de la propriété individuelle. Pour rejoindre la Comune di Bagnaia, on ne peut posséder ni propriétés ni argent ; tout est légué à la communauté.

Ainsi, ils ont réussi à mettre en place un système économique, poussé à l’extrême, au sein duquel l’ensemble des richesses sont mises en commun et sont ensuite redistribuées. Les richesses proviennent essentiellement des ventes des produits de la ferme, des revenus des habitants travaillant à l’extérieur et des dons et legs.

Les richesses mises en commun sont ensuite redistribuées aux habitants (...)