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Reporterre
A Nantes, Alternatiba resplendit sous le soleil
Article mis en ligne le 29 septembre 2014

Pari réussi à Nantes, dimanche, pour Alternatiba : foule et bonne humeur étaient présentes à cette foire aux alternatives. Qui a aussi posé une question de fond : le changement local suffit-il à changer le monde ?

(...) Plus de six mille Nantais ont choisi la foire aux alternatives, et sont venus, transformant ce quartier du centre ville, habituellement désert le dimanche, en une joyeuse foire bruissant de discussions, de musiques, de découvertes. Les jours précédents, les organisateurs de l’événement - dont Reporterre est partenaire - se disaient « dépassés par la réponse des porteur(se)s d’alternatives nantais à l’appel : plus de cent stands, cent trente structures représentées, une cinquantaine de conférences, projections et animations, douze concerts, deux cents bénévoles, c’est énorme... ».

Enorme, mais ça a marché : dès 6 h 30 le matin, les stands se montaient sans anicroche, les bénévoles se répartissaient les tâches comme prévu, et dans la matinée, les flâneurs commençaient à déambuler, à travers les rues renommées « de la Paix » ou « de la Démocratie », arpentant les Espaces Energie, Alteréconomie, Santé, etc. (...)

igne paradoxal du succès, Alternatiba est critiqué. Un groupe anonyme distribuait des tracts reprochant au collectif d’avoir accepté une subvention de la mairie de Nantes, favorable au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Ce texte ne se trouve pas sur Internet, et nous ne pouvons donc le reproduire (indiquer à planete @ reporterre.net le lien s’il existe). « Qui habite à Nantes et a des activités associatives, écrivent ses auteurs, sait bien, n’en déplaise aux organisateurs, que toute subvention de ces ’pouvoirs publics’ n’est possible qu’avec des contre-parties ».

Accusation dont se défendent les organisateurs : « Nous avons accepté l’argent public parce que nous considérons qu’il provient de nos impôts, explique l’un d’entre eux, Pascal Ewig. Et nous avons refusé la condition posée au début par la Mairie, qui était que l’Acipa, l’association des opposants à l’aéport, ne devait pas être sur Alternatiba. L’Acipa y est venue, pour présenter une alternative, qui est la contre-expertise citoyenne. » (...)