
Plus d’un million de personnes dans le monde ont signé pour demander la libération de Raif et l’annulation de la flagellation.
Votre voix compte : après avoir reporté deux fois le châtiment sur avis médical, l’Arabie Saoudite a une nouvelle fois décidé de ne pas procéder à la séance de flagellation ce vendredi 30 janvier. Nous en ignorons encore la raison, mais nous savons que Raif n’a cette fois pas été examiné par un médecin. Cependant, la peine n’est en rien annulée : Il faut rester mobilisés !
Le 29 janvier, lors de notre 3e manifestation devant l’ambassade de l’Arabie Saoudite, nous n’avons pas obtenu l’autorisation de diffuser les cris d’une personne se faisant flageller, que nous avions utilisés les fois d’avant. En effet, l’ambassade ne supporte pas les cris sous ses fenêtres, et s’en est plainte à la police. Ces cris ne font pourtant que refléter l’horreur du châtiment subi par Raif. Cette interdiction ne nous a pas empêchés de manifester quand même et de crier aussi fort que possible avec ce qu’il nous restait : nos voix.
Comme chaque vendredi à présent, signez ou resignez la pétition et partagez là autour de vous.
Nous avons plus que jamais besoin de vous pour soutenir Raif. Il est souffrant et risque de ne pas supporter une nouvelle séance de flagellation. C’est aujourd’hui une question de vie ou de mort. Chaque signature fait peser la balance en sa faveur et affaiblit la position de l’Arabie Saoudite. L’État ne peut indéfiniment faire la sourde oreille face au million de personnes qui soutiennent Raif.