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"Affaire Théo" : 300 personnes rassemblées à Bobigny contre les violences policières
/AFP
Article mis en ligne le 29 octobre 2017

Environ 300 personnes se sont rassemblées samedi à Bobigny pour demander "justice pour Théo", en présence du jeune homme gravement blessé lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, et pour "toutes les victimes de violences policières", a constaté une journaliste de l’AFP.
"On attend tous la justice de pied ferme", a lancé au mégaphone Théo, debout sur une petite tribune installée dans un parc à quelques mètres du tribunal.

"Si je suis venu aujourd’hui, c’est pour vous dire que, Dieu merci, je vais bien. Je peux encore vous remercier. Il y en a d’autres qui ne peuvent pas le faire", a-t-il lancé.
"Il y en a qui sont partis dans des circonstances assez bizarres, d’autres qui sont partis sous les coups de la police. Aujourd’hui, il y en a encore qui sont frappés mais qui ne sont pas filmés, voilà pourquoi je dois m’exprimer en leur nom", a-t-il ajouté.

Le 2 février, Théo, 22 ans, a été gravement blessé lors de son interpellation à Aulnay-sous-bois. Quatre policiers sont mis en examen, dont un pour viol, dans cette affaire qui avait eu un retentissement considérable. Le jeune affirme avoir été violé à l’aide d’une matraque. Le président de l’époque, François Hollande, s’était notamment rendu à son chevet. (...)

Lors de ce rassemblement qui s’est tenu dans le calme, des panneaux dénonçaient "l’impunité policière" ou clamaient "La vie des noir.e.s compte".
Maddy, 42 ans, est venue "pour que ça s’arrête, pour que les acteurs soient punis, sévèrement punis". "On peut pas dire aux jeunes "Arrêtez de faire les cons et laisser les gens qui sont garants de la loi, qui sont censés nous protéger, faire n’importe quoi"", a-t-elle affirmé.
La commune d’Aulnay-sous-Bois, où s’est déroulée l’interpellation controversée de Théo, est candidate pour expérimenter à partir de 2018 la nouvelle "police de sécurité du quotidien" (PSQ).