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Greenpeace
Agriculture : changer de modèle pour nourrir tout le monde
Article mis en ligne le 15 août 2015
dernière modification le 12 août 2015

Ancrée dans l’inconscient collectif : l’idée selon laquelle l’agriculture écologique ne pourrait pas nourrir le monde. Nous pensons au contraire qu’elle est la solution, la seule alternative pour sortir d’un modèle agricole destructeur qui ne répond plus aux besoins d’aujourd’hui.

Nous publions un rapport qui démontre en 7 principes-clé que l’agriculture écologique peut nourrir la planète tout en replaçant l’humain au centre du système alimentaire. (...)

La solution n’est pas de produire plus, mais de produire là où il faut, avec des méthodes qui respectent notre environnement. Le système agricole actuel est tout simplement incapable de relever ce défi.
Nous produisons aujourd’hui plus de nourriture que jamais

Quantitativement, la nourriture produite aujourd’hui peut largement nourrir une population de 7 milliards de personnes. Le problème réside dans le fait que dans certaines régions de la planète, trop de nourriture est produite pour être ensuite gaspillée (les pays industrialisés par exemple). Alors que dans d’autres, comme les pays en développement, les rendements agricoles sont si bas que les agriculteurs eux-mêmes peinent à se nourrir.

Il est impossible d’imposer un système agricole standardisé dans toutes les régions du monde, indépendamment de leurs caractéristiques. De nombreux scientifiques estiment que la solution à apporter à ce problème de répartition doit être spécifique à chaque pays. (...)

S’entêter dans une augmentation frénétique des rendements agricoles dans toutes les régions du monde n’a pas de sens. Il faut opter pour des solutions locales et ciblées pour ne plus avoir 1 milliard de personnes souffrant de la faim face à 30% de nourriture gaspillée comme cela est le cas aujourd’hui.
Consommer et produire autrement

Un premier axe d’amélioration repose sur une baisse de la consommation de protéines animales (viande et produits laitiers), qui permettrait alors de réduire le détournement des cultures pour l’alimentation animale. Le choix d’une alimentation divisée par deux en protéines animales pourrait permettre de dégager assez de nourriture pour deux milliards de personnes supplémentaires.

Un deuxième axe d’amélioration (et pas des moindres) repose bien évidemment sur la réduction du gaspillage alimentaire. (...)

L’agriculture écologique, en s’appuyant sur la biodiversité (rotation des cultures, polycultures…) constitue un moyen efficace d’augmenter les rendements dans les régions qui en ont besoin. Au niveau mondial, l’agriculture écologique pourrait en moyenne produire 30% plus de nourriture par hectare que l’agriculture conventionnelle. Il suffit de lui laisser sa chance.