
Né en 1975 à Savièse (Valais), Alexandre Jollien est apparu à la vie avec une infirmité motrice cérébrale. Un handicap qui lui a fait connaître la souffrance, le mépris, la méchanceté, le rejet de l’autre. Un handicap que cet être à part a réussi à maîtriser notamment par l’humour, la philosophie grecque et le discours du Bouddha.
Aujourd’hui, le Suisse est internationalement reconnu pour ses qualités de philosophe et d’écrivain. Son œuvre littéraire – dix livres publiés depuis Eloge de la faiblesse (Cerf) en 1999 – est aussi dense que le nombre de prix qu’il a remportés pour l’ensemble de ses travaux.
Très actif ces derniers mois, il vient de sortir Cahiers d’insouciance (Gallimard). Un essai dont l’objectif est de s’affranchir de la tyrannie de la tristesse pour nous transporter vers le bonheur. Il est aussi à l’affiche du film à succès « Presque », réalisé avec son ami Bernard Campan. Une histoire émouvante et drôle sur le thème du handicap, dans laquelle il fait ses premiers pas au cinéma.
Pour mieux comprendre l’évolution d’Alexandre Jollien, ses projets et ce qui le motive, « Le Temps » a organisé une vidéoconférence en ligne interactive avec le philosophe, animée par Agathe Seppey (journaliste société) et Cédric Garrofé (journaliste et responsable des contenus digitaux). (...)