
Un seul objectif pour la presse française : décrédibiliser Alexis Tsipras par la titraille.
Les titres de la presse française consacrés à Alexis Tsipras depuis son arrivée au poste de Premier ministre de la Grèce le 26 janvier 2015 contribuent – en décrédibilisant son action – à construire un « monstre anthropologique » [1] :
– Le 28 janvier 2015, Le Figaro : « Alexis Tsipras déclenche un krach bancaire à Athènes »
– Le 28 janvier 2015, L’Opinion : « Tsipras déstabilise l’économie grecque »
– Le 2 février 2015, TF1 : « Tsipras, "cauchemar de l’Europe" et "pilote fantôme" pour le Spiegel »
– Le 9 février 2015, L’Opinion : « Sur les indemnités de guerre, Tsipras crie seulement plus fort que les autres »
– Le 1er mars 2015, Le Figaro : « Alexis Tsipras déclenche la colère de l’Espagne et du Portugal »
– Le 2 mars 2015, Les Echos : « Plan de sauvetage : Tsipras contraint de céder »
– Le 2 mars 2015, Le Monde : « Alexis Tsipras se met à dos l’Espagne et le Portugal »
– Le 18 mars 2015, Le Monde : « Alexis Tsipras fait l’unanimité contre lui à Bruxelles » (...)
Tout laisse à penser que les préposés à la titraille semblaient vouloir faire passer Alexis Tsipras pour le « mauvais élève » de l’Union Européenne. On aurait du mal à s’imaginer une telle accumulation de titres (ayant le même ton que ceux recensés ci-dessus) consacrés, par exemple, à Angela Merkel.