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Anticor
Anticor présent lors de la semaine européenne contre le crime organisé
Article mis en ligne le 15 décembre 2015
dernière modification le 12 décembre 2015

L’association « Culture contre la Camorra », contre la mafia napolitaine, organisait les manifestations autour de la semaine de la lutte contre le crime organisé à Bruxelles (cf. programme). Au sein du Comité économique et social européen, l’association antimafia italienne frappe fort en invitant de grands spécialistes comme Gherardo Colombo magistrat de la célèbre enquête “Mains propres” en Italie qui voit un tiers de la classe parlementaire mis en examen entre 1993 et 1995. (...)

De nombreux magistrats, experts, victimes de mafia, acteurs de la société civile antimafia et des politiques dont le maire de Casal di Principe dans la région de Naples, se sont succédés pour affirmer de manière unanime que le crime organisé possède une arme fatale : la corruption. Mais la force de cette semaine fut la présence des membres de l’association antimafia « NCO » avec des produits faits sur des terres confisquées à la mafia (cf. photo à gauche “pacco alla Camorra”). (...)

Fabrice Rizzoli est revenu sur le fait qu’Anticor est la seule association à avoir compris le message envoyé par la message par la Commission européenne CRIM contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment en ingérant dans son plaidoyer (article 19) l’usage social des biens confisqués (cf. article référence) (...)

La redistribution à des fins socio-culturelles des biens confisqués est l’unique moyen d’impliquer réellement les populations face à une prérogative régalienne. Seuls les magistrats et les policiers peuvent mettre les corrompus en prison privant de facto le citoyen d’un rôle pro-actif contre la corruption. Conférences et autres manifestions sont utiles mais elles ne constituent une intégration de l’individu dans l’action anticoruption. En revanche, si une association se voit confier l’appartement de l’ancien ministre de l’intérieur pour gérer la maison des lanceurs d’alerte, là, les citoyens sont pro actifs contre les corrompus. (...)

Depuis l’instauration de coopératives agricoles antimafias en Sicile dans les années en 2000, il existe dans le berceau de la mafia un modèle de développement fondé sur la légalité démocratique. (...)