
Au Yémen, des affrontements ont fait 67 morts dans la bataille pour Marib, dernier bastion loyaliste, au cours des dernières 24 dernières heures, ont annoncé lundi des sources militaires et médicales. Parmi eux, 58 rebelles houtis et neuf soldats gouvernementaux ont été tués.
Impasse diplomatique
Plus de 20 raids ont été menés par la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et qui appuie les forces loyalistes depuis 2015, selon des sources gouvernementales. Les rebelles, proches de l’Iran, contrôlent déjà une large partie du nord du Yémen, notamment la capitale Sanaa, prise en 2014.
Les combats autour de Marib se sont intensifiés ces derniers jours faisant des dizaines de morts, sur fond d’impasse diplomatique pour un cessez-le-feu. Depuis février, les rebelles tentent de prendre le contrôle de cette province riche en pétrole et qui constitue le principal maillon manquant pour le pouvoir dans le nord du pays.
La bataille de Marib a accentué le conflit au Yémen, où sévit le pire désastre humanitaire au monde selon l’ONU, qui met en garde contre un risque de famine à grande échelle. Les organisations internationales estiment que la guerre a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés internes.