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Bas salaires : l’Ethiopie attire les multinationales
Article mis en ligne le 11 octobre 2014
dernière modification le 3 octobre 2014

Des firmes chinoises, turques et indiennes, des sociétés occidentales comme le géant du prêt-à-porter suédois H&M ou Unilever… Les multinationales du monde entier s’intéressent de plus en plus aujourd’hui à l’Éthiopie (...)

protéger les droits des travailleurs est difficile lorsqu’on se trouve face à des entreprises étrangères bien décidées à tirer le meilleur parti d’une main-d’œuvre à bas coût, affirme Berhanu Deriba Birru, secrétaire général de la Confederation of Ethiopian Trade Unions, une organisation qui chapeaute 819 syndicats qui représentent près d’un demi-million de travailleurs.

« Les entreprises étrangères nous donnent beaucoup de fil à retordre », dit-il. (...)

Un reportage à lire sur Equal Times, le portail de la Confédération syndicale internationale. (...) :

En règle générale, la législation éthiopienne oblige les employeurs à limiter la durée de travail normale à 48 heures semaine, à autoriser les congés de maladie, à interdire le travail des enfants, à respecter les consignes de sécurité et à éviter toute discrimination sexuelle.

Ce n’est toutefois un secret pour personne qu’une main-d’œuvre à prix cassé constitue l’un des principaux attraits pour les firmes étrangères ; sans cette incitation, l’Éthiopie aurait du mal à développer son secteur manufacturier embryonnaire.

Et s’ils se plaignent des bas salaires, les travailleurs reconnaissent, bon gré, mal gré, que tout emploi créé est une bonne chose.

« Ça ne rapporte pas assez », dit Getachew, à propos de son emploi dans la tannerie chinoise. « Mais sans ça comment ferais-je pour survivre ? Il n’y a pas l’embarras du choix, alors je continue à travailler ici. » (...)