(...) Des menaces pèsent sur la biodiversité. Quelles sont les causes ? - la destruction et la fragmentation des milieux naturels, liées, par exemple, à l’urbanisation ou au développement des infrastructures de transport,
– la surexploitation des espèces : surpêche, déforestation, braconnage,
– les pollutions de l’eau, des sols ou de l’air,
– le changement climatique qui vient s’ajouter aux autres causes et les aggraver.
Que faire pour enrayer le processus ? L’ensemble des secteurs d’activités doit évoluer, comme l’agriculture ou la grande distribution.
Le consommateur peut lui aussi modifier ses comportements afin de devenir un citoyen éco-responsable, conscient des conséquences environnementales et des effets des produits de consommation sur la biodiversité.
Par exemple :
– en réduisant sa consommation globale
– en réfléchissant à ses besoins et l’utilité des produits,
– il est recommandé d’éviter les produits sur-emballés, conditionnés ou jetables,
– faites le choix de produits recyclés, recyclables, non énergivores, biologiques, cultivés localement et équitablement,
– au niveau de l’alimentation : privilégiez les produits frais, de saison et aussi bio et locaux,
– lors de vos achats, n’hésitez pas à regarder la provenance des bois pour les meubles ou des tissus pour les vêtements afin de favoriser les produits à moindre impact sur la biodiversité.
Quel est l’impact du commerce équitable sur la biodiversité ? (...)
c’est avant tout un partenariat commercial fondé sur le dialogue et le respect, dont le but est d’assurer des prix justes aux producteurs au Sud comme au Nord Le commerce équitable ne peut se penser sans considérer le respect de critères environnementaux, en plus des critères socio-économiques. Cela se traduit notamment par : - la mise en œuvre de pratiques agricoles durables,
– la défense d’une agriculture paysanne,
– le maintien et la valorisation de la biodiversité agricole,
– la préservation des ressources naturelles.
Les modes de production agricole choisis dans le commerce équitable limitent leurs impacts négatifs sur l’environnement. Les producteurs ont généralement des exploitations de petite taille et font appel à un mode de production non intensif privilégiant une : - agriculture agroécologique,
– gestion durable de la fertilité des sols,
– diversification des productions,
– première transformation locale.
C’est une idée bien comprise et soutenue par les consommateurs français. En 2017, 80 % des produits issus du commerce équitable sont Bio et cela continue de progresser. (...)
De sa fabrication à sa fin de vie, chaque produit que nous consommons a des impacts sur l’environnement : sur l’eau, sur l’air, sur les sols, sur la biodiversité, sur le changement climatique…
Pour les limiter, tout le monde a un rôle à jouer : fabricants, distributeurs, acheteurs professionnels, agriculteurs, pouvoirs publics… mais aussi les consommateurs que nous sommes. (...)
Mais attention, chaque catégorie de produit à ses propres labels ! Pourquoi un shampooing n’a pas les mêmes impacts environnementaux qu’un T-shirt ou qu’une tomate ? Un label "recommandé par l’ADEME" n’identifie que les labels qui réduisent les impacts les plus importants du produit concerné. (...)