Boris Johnson, fort de son large succès aux élections législatives anticipées au Royaume-Uni, s’est rendu vendredi à Buckingham Palace où la reine Elizabeth a acté sa réélection comme Premier ministre. Sa victoire devrait lui permettre de réaliser le Brexit d’ici fin janvier et elle a, par ailleurs, rassuré les marchés.
La plupart des indicateurs sont au vert sur les écrans des banques de la City. La bourse de Londres a bondi de plus de 3%, la livre sterling a connu son plus haut niveau face à l’euro depuis trois ans ! Après le résultat du scrutin, "c’est une immense pression qui s’est envolée de nos épaules", explique James, employé d’un fonds d’investissements. (...)
Le Brexit serait magique pour les affaires ? Pas si simple. Tous les investisseurs ne sont pas d’accord car il reste de l’incertitude. L’année qui vient va servir à définir les futurs rapports entre le Royaume-Uni et l’Union européenne : accords douaniers, normes et concurrence notamment. Et si Boris Johnson affirme qu’il n’y aura pas de taxes supplémentaires aux frontières, rien ne permet aujourd’hui d’en être sûr.
Encore des mois avant de savoir à quoi s’en tenir (...)