
Une première étape est franchie. Après une semaine de négociations laborieuses au Bourget, les délégués des 195 pays de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se sont mis d’accord, samedi 5 décembre en assemblée plénière, sur un texte de compromis, qui constituera une base pour l’adoption d’un accord universel contre le réchauffement climatique censé être conclu la semaine prochaine à Paris.
Le texte adopté samedi midi par les délégués, d’une longueur totale de 48 pages (consultable en ligne), se divise en deux parties. La partie la plus importante, de 43 pages, correspond globalement au texte mis sur la table vendredi matin et appelé « propositions de compromis ». Il représente les propositions des co-facilitateurs (les diplomates qui supervisent les groupes de travail thématiques de la COP) pour chacun des grands sujets de atténuation, adaptation, financement, etc.). Le document est complété par 5 pages de « notes de réflexion » reflétant les débats de vendredi sur ces propositions. (...)
Les ministres des différents pays doivent prendre le relais des négociateurs lundi. « Le travail n’est pas fini, des questions politiques majeures restent à trancher. Il nous faudra toute notre énergie, intelligence, capacité de compromis, capacité de voir loin pour pouvoir arriver à notre résultat », a rappelé Laurence Tubiana en plénière. (...)