
Alors que la COP 25 est sur le point de s’achever à Madrid après 13 jours de négociations, une nouvelle fois les Etats ne se sont pas montrés à la hauteur des enjeux en matière d’agriculture. Les systèmes agricoles sont responsables d’un tiers des émissions mondiales des gaz à effet de serre et sans une transformation radicale de ces systèmes, il est impossible de faire face à l’urgence climatique. Malheureusement, au sein de la COP, les discussions s’enlisent. (...)
“La COP 25 a réuni les Etats pour envisager des orientations politiques. Résultats : les gros pollueurs ont été invités à défendre leurs intérêts directement à la table des négociations tandis que la société civile se fait claquer la porte au nez. En effet, le 11 décembre, plus de 320 représentants des ONGs ont été exclus et se sont vus refuser l’accès à l’enceinte des négociations pendant plusieurs heures”, déplore Manon Castagné du CCFD-Terre Solidaire.
Tandis que la société civile attendait des Etats qu’ils profitent de ces négociations pour faire évoluernos politiques climatiques et agricoles, des dizaines d’heures de travail n’ont permis d’aboutir qu’à un consensus mou réitérant des généralités. (...)
Le temps passe, l’urgence s’accroît, des générations de citoyens se mobilisent et les Etats ne prennent pas leur responsabilité pour répondre à ces défis.