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CRISE OU ACCIDENT DU SYSTEME CAPITALISTE ?
Article mis en ligne le 2 mars 2012
dernière modification le 28 février 2012

L’idée d’une régulation de l’économie par le marché comporte des contradictions qui font douter de sa réalité.

La conception politique et économique mise en œuvre par Sarkozy sous les directives d’A. Minc repose sur l’analyse des comportements d’agents économiques privés qui cherchent à maximiser leurs profits au moyen de leurs transactions marchandes. Cette politique économique est incapable de prendre en compte l’activité des entreprises comme lieux de mise en valeur du capital, elle méconnait le rôle du travail et celui de l’argent. Elle ne peut comprendre la crise comme aspect endogène de l’accumulation. Le rôle économique réel des marchés comme lieux de circulation du capital, est confondu avec leur caractère régulateur de l’activité économique.

Il en résulte une méconnaissance du caractère de l’intervention économique de l’Etat, considérée comme une atteinte à l’autorégulation des marchés et donc de l’économie. Les orientations idéologiques sont claires « moins d’Etat, moins de services publics, plus de marchés », mais elles ne s’appuient pas sur une analyse du passé et du présent. On le constate en examinant la politique industrielle, et la politique économique et financière, qui sont discutées dans le contexte des mesures de déréglementation et de dénationalisation.

Depuis la fin des années 1970, aux Etats–Unis et en Grande Bretagne, une des formes les plus spectaculaires de l’intervention étatique consiste à effacer certaines traces de son propre passé. Déréglementation des transports, démantèlements des entreprises publiques, vente d’une partie du capital des sociétés nationales à des actionnaires privés, allègement ou suppression des mesures de contrôle des banques et des institutions financières. Cette politique est inséparable du démantèlement de la classe ouvrière organisée en syndicats indépendants, affaiblie par la délocalisation industrielle internationale, et la dépréciation relative du facteur travail. Une nouvelle économie mondiale accentue et précipite le dépérissement relatif des Etats nationaux

Les dépenses publiques ne sont plus jugées que sur des critères d’utilité et de rentabilité. (...)

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