
Quelques heures après la fin de l’évacuation des migrants du camp de Saint-Denis, entre "500 et 1 000" personnes, selon des associations, restaient toujours à proximité du camp en attendant d’être mises à l’abri. Les forces de police ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
l’association Utopia 56 a alerté sur la brutalité policière envers des centaines de migrants n’ayant pas pu monter dans les bus. (...)
Selon l’association d’aide aux migrants, entre "500 et 1 000" personnes - que des hommes - n’auraient pas eu accès aux bus mis à disposition par la préfecture pour emmener les migrants vers des centres d’accueil. (...)
"Ils attendent toujours de pouvoir être mis à l’abri, mais les forces de l’ordre leur demandent de se disperser", explique une bénévole sur place. "C’est incroyable ce qu’il se passe. Il y a un monde fou et la police lance sommation sur sommation. Elle veut qu’ils se dispersent." (...)
Évacuation du campement de Saint-Denis : des violences policières toute la matinée face à des personnes fuyant la violence. C’est votre meilleure stratégie @prefpolice ? pic.twitter.com/eoao54BuYn
— Utopia 56 (@Utopia_56) November 17, 2020
Des centaines de tentes achetées par les dons des citoyens et utilisées une nuit pour mettre l’abri des familles sont jetées sour la supervision de la sous-préfète. Impossible pour nos associations de les récupérer pour les redistribuer à ceux et celles encore à la rue pic.twitter.com/iWbc4D0UZE
— Utopia 56 (@Utopia_56) November 17, 2020
journaliste @dorine_goth suit le cortège des déchus de la "mise à l'abri". Leur dispersion (pour aller nulle part) ne se fait pas sans harcèlement policier. Il s'agit de leur faire payer d'être là #EvacDeMerde https://t.co/TcPu12vybt
— Accueil De Merde (@JoPourquoipas) November 17, 2020