
(...) le 18 janvier 2012, en 24 heures, la famille a été expulsée par avion privé du ministère, les projets de soins abandonnés, l’évolution de la paralysie de Blendon poursuivant inéluctablement son cours...
Depuis la famille Gashi survit, hébergée par une grand-mère, loin de son quartier d’origine, craignant d’autres exactions. Les enfants ne sont pas scolarisés, de peur d’être repérés par les mafieux.
Blendon grandit, mais mal. Sans opération, son corps se déforme, la radiographie de mars dernier montre un déplacement du fémur droit de 3 cm.
Les parents ont fait plusieurs demandes de visas. La dernière nous semblait la bonne. Sur les conseils du ministère de l’Intérieur, nous avions réuni les conditions réclamées :
– l’opération était payée sur fonds privés après l’appel aux dons réussi de cet été qui nous a permis de collecter plus des 4000 euros demandés du devis,
– les certificats prouvant que l’opération était impossible à réaliser à l’hôpital public du Kosovo sont parvenus en mars au ministère de l’Intérieur français,
– l’engagement de Mme Gashi à repartir au Kosovo après l’opération a été signé sur l’honneur dans une lettre déposée au consulat de Suisse à Pristina.
Ces conditions ont toutes été remplies et les frais de visas réglés début septembre 2013.
Mais le 13 septembre 2013, nous avons eu la déconvenue d’apprendre que le visa avait été refusé à la famille, pour la raison qu’on les suspectait d’un possible détournement de l’objet du visa. La suspiscion est la règle ! Et comme nous nous engagions par l’attestation d’accueil à prendre en charge Blendon, son jumeau et leur mère, afin qu’ils vivent ensemble ces moments douloureux pour Blendon, il est apparu possible aux autorités consulaires qu’à trois, ils puissent vouloir se maintenir sur le territoire français. (...)
Blendon doit recevoir les soins et le suivi appropriés à son état avant de n’être plus opérable !
Pour demander le retour de Blendon , envoyez une carte postale au Président Hollande. MERCI pour lui !
Ce qui était intolérable sous Sarkozy l’est tout autant sous Hollande