
Le capitalisme libéral (ou néolibéral) proposé et imposé comme sans alternatives repose sur sept principes considérés comme valables pour toutes les sociétés de la planète mondialisée.
1.- L’économie doit être gérée par des entreprises privées (...)
2.- Le marché du travail doit être libéralisé, les fixations « autoritaires » d’un salaire minimum (et a fortiori d’une échelle mobile pour celui-ci) doivent être supprimés. (...)
3.- Les services dits sociaux – l’éducation, la santé, voire la fourniture d’eau et d’électricité, le logement, les transports et les communications – lorsqu’ils ont été dans le passé assurés par des agences publiques (Etat et pouvoirs locaux) doivent être également autant que possible privatisés (...)
4.- La fonction fiscale doit être réduite au minimum (...)
5.- La gestion du crédit doit être assumée par les intérêts privés (...)
6.- Les budgets publics doivent être conçus pour être équilibrés sans déficit autre que circonstanciel et conjoncturel. (...)
7.- Les six principes considérés doivent être mis en œuvre non seulement aux échelles de toutes les nations de la planète mondialisée, mais encore dans les relations internationales, régionales (pour l’Union européenne par exemple) ou globales. Le capital étranger privé doit être libre de ses mouvements et être traité sur pied d’égalité avec le capital privé local. (...)