
Joanne Elizabeth Lauck, dans « À l’écoute des insectes », interroge notre relation à ce microcosme, nous invitant à dépasser la relation antagoniste que nous entretenons avec ces animaux sans lesquels les humains ne pourraient pas vivre.
Joanne Elizabeth Lauck présente une perspective psychologique et spirituelle unique sur les insectes et interroge notre relation à ce microcosme. L’Indien Sioux Élan noir n’a cessé d’insister, tout au long de sa vie, sur la grande unité du monde des vivants, expliquant « qu’on devrait porter attention à la plus insignifiante des petites bêtes qui rampent, car elle détient peut-être une leçon précieuse pour nous ; et même la plus infime des fourmis peut souhaiter communiquer avec un être humain ».
Joanne E. Lauck va encore plus loin dans cette direction en explorant l’intimité des liens qu’entretiennent les humains avec les insectes : mouches, fourmis, moustiques, cafards, scarabées, coléoptères, papillons et abeilles. La question centrale qui sous-tend tous ses chapitres, est l’attitude psychique et spirituelle à adopter vis-à-vis des insectes. Ces derniers appartiennent au même ordre social et biologique que nous et nous ne pouvons vivre sans eux. Pourtant, notre regard sur les insectes, tant intellectuel qu’affectif, manque singulièrement d’approbation(...)
Dans ce livre passionnant, riche de références mythologique, ethnologique et scientifique, Joanne E. Lauck nous invite à échanger cette posture d’antagonisme généralisé contre une attitude de discernement pour découvrir tout un univers de beauté, d’habileté, de communication, un monde où le génie de l’adaptation dépasse de très loin tout ce que nous, les humains, serons jamais capables d’accomplir.