
Les ministres perçoivent un revenu égal au double du traitement de base hors celui des hauts fonctionnaires, soit 14 076 euros bruts par mois en 2009. Le traitement du Premier ministre est majoré de 60 % pour atteindre 21 026 euros par mois. En outre, les ministres bénéficient d’une "allocation mensuelle pour frais d’emploi" au moins égale à celle des parlementaires, attribuée au cas par cas par le Premier ministre.
Le salaire des ministres a connu une augmentation de 70 % en 2002 lors de la disparition des fonds secrets mis à disposition des ministres pour toute dépense qu’ils jugeaient utile. Le président de la République s’est, quant à lui, adjugé une augmentation de 170 % en 2008 afin de gagner un peu plus que le Premier ministre.
Les avantages en nature tels que les appartements de fonction ne sont pas comptabilisés.
– Les ministres perçoivent un revenu égal au double du traitement de base hors celui des hauts fonctionnaires, soit 14 076 euros bruts par mois en 2009. Le traitement du Premier ministre est majoré de 60 % pour atteindre 21 026 euros par mois. En outre, les ministres bénéficient d’une "allocation mensuelle pour frais d’emploi" au moins égale à celle des parlementaires, attribuée au cas par cas par le Premier ministre.
Le salaire des ministres a connu une augmentation de 70 % en 2002 lors de la disparition des fonds secrets mis à disposition des ministres pour toute dépense qu’ils jugeaient utile. Le président de la République s’est, quant à lui, adjugé une augmentation de 170 % en 2008 afin de gagner un peu plus que le Premier ministre.
Les avantages en nature tels que les appartements de fonction ne sont pas comptabilisés.(...)
– Les parlementaires - députés ou sénateurs - perçoivent une indemnité principale de 7 044 euros bruts par mois (5 245 euros nets) pour compenser la perte de leur revenu professionnel... bien qu’ils aient la possibilité de continuer à exercer, en particulier les professions libérales (avocats, médecins). En plus de cela, ils reçoivent deux indemnités forfaitaires et conséquentes pour couvrir leurs frais de déplacements vers leur circonscription électorale, leurs vêtements, les restaurants, un local dans leur circonscription et la rémunération de leurs collaborateurs (secrétaire, attaché parlementaire).
Parmi les avantages en nature non comptabilisés ici, il y a des billets de train et d’avion gratuits.(...)
– les élus locaux sont indemnisés en fonction de la taille de leur collectivité.(...)
Les indemnités des élus et en particulier des ministres sont avantageuses. Leurs responsabilités sont élevées et leur situation instable. L’argent ne fait pas tout, mais pour recruter des citoyens qualifiés à ces postes, il faut leur proposer un certain niveau de vie [1]. Les revenus que nous présentons, y compris les divers avantages, sont très nettement inférieurs à ceux que peuvent toucher les cadres dirigeants du secteur privé pour des responsabilités parfois bien moindres. Une partie des critiques faites "aux politiques" dans ce domaine constitue une forme de mise en cause de la démocratie elle-même.
Ceci dit, face au risque de perte d’emploi, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi une fois leur mandat terminé. Les avocats, médecins et autres professions libérales peuvent continuer d’exercer ou sous-traiter leur activité. En outre, depuis 2009, les députés nommés ministres peuvent retrouver leur siège s’ils ne sont pas maintenus au gouvernement.(...)
S’ils ne sont pas réélus ou maintenus, les députés bénéficient d’un régime d’indemnités de chômage bien meilleures qu’au Pôle emploi, et les ministres continuent de percevoir leur rémunération pendant six mois. Les élus locaux non reconduits reçoivent une indemnité de fin de mandat qui leur permet de conserver au plus 80 % de leur indemnité pendant un an.
Il n’est pas étonnant que les hommes politiques cumulent les mandats pour se prémunir du risque de perte de revenus. (...)
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