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Contre le changement climatique, le rapport du Giec préconise un régime végétarien
Article mis en ligne le 6 août 2019

Changements climatiques, désertification, dégradation des terres, insécurité alimentaire et gaz à effet de serre. Voici les sujets actuellement débattus à Genève par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), crée par l’ONU. Depuis vendredi, l’organisation se réunit en vue de remettre ce jeudi 8 août un nouveau “rapport spécial”, portant sur le changement climatique et l’utilisation des sols.

La version préliminaire du rapport, qui fait l’objet d’une fuite, indique qu’il sera impossible de maintenir les températures mondiales à des niveaux sûrs sans changer notre façon de gérer les terres et la manière de produire de la nourriture, selon The Guardian. (...)

“Le changement climatique aggrave la dégradation des sols en augmentant l’intensité des précipitations, les inondations, la fréquence et l’intensité des sécheresses, le stress thermique, les vents, l’élévation du niveau de la mer et l’action des vagues”, indique le rapport soutenu par l’ONU. En conclusion, il préconise pour la population mondiale de se tourner vers des régimes alimentaires sains à base de plantes et de végétaux pour lutter contre le changement climatique. (...)

“La consommation de régimes alimentaires sains et durables, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les légumes, les noix et les graines… offre des opportunités majeures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre”, indique le rapport. (...)

En janvier 2019, un rapport de la Commission EAT de la revue The Lancet, expliquait qu’il était possible et surtout nécessaire de changer de régime alimentaire au niveau mondial d’ici 2050. (...)

La consommation de viande et de produits laitiers nuit à l’environnement (...)

Environ un tiers de la totalité des céréales produites dans le monde servent à nourrir des animaux élevés pour la consommation humaine”, explique ainsi le Daily Mail. (...)

Les produits animaux, plus coûteux et plus polluants

Les fermes industrielles et les cultures exigent également des quantités massives d’eau (...)

Le rapport de la Commission EAT publié par la revue The Lancet préconise des régimes avec des aliments à base de plantes, contenant de faibles quantités d’aliments d’origine animale, des céréales raffinées, des aliments hautement transformés et des sucres ajoutés, ainsi que des graisses insaturées plutôt que saturées. Toujours selon la Commission EAT, il faudrait diminuer de 50% la consommation mondiale d’aliments comme la viande rouge et le sucre. (...)

Cela dépendrait toutefois des pays. L’Amérique du Nord par exemple consomme environ 6,5 fois la quantité de viande rouge recommandée et l’Europe 4,5 fois, en revanche les pays d’Asie du Sud ne consomment que la moitié de la quantité recommandée.