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France 24
Coronavirus : 600 malades chez les militaires français
Article mis en ligne le 4 avril 2020

La ministre des Armées, Florence Parly, affirme dans un entretien publié samedi qu’il y a 600 militaires français atteints du Covid-19. L’armée française est très impliquée dans la gestion de la crise sanitaire, en particulier dans le Grand Est.

"Nous avons 600 militaires atteints du Covid-19. Cela correspond à un ordre de grandeur, car il est évolutif. Nous suivons cela de très près et adaptons nos dispositifs en conséquence", mais "notre posture opérationnelle n’est pas impactée", a souligné Florence Parly, tout en rappelant qu’"un agent civil rattaché au Service d’infrastructure de la défense est décédé il y a quelques jours du Covid-19".(..)

Au Sahel, où quatre premiers cas de coronavirus ont été déclarés cette semaine parmi les militaires de l’opération antijihadiste Barkhane, "nous notons que les premiers cas de Covid-19 commencent à se multiplier dans cette zone. La pandémie étant mondiale, ce n’est pas une surprise", souligne la ministre.
Mais "nos forces restent concentrées sur leurs missions de combat antijihadistes", et Barkhane, qui mobilise 5 100 militaires français au Sahel, "remporte des succès", assure-t-elle. (...)

64 patients transférés depuis le Grand Est
Évoquant les multiples contributions des armées à la lutte contre l’épidémie qui a déjà fait 6 500 morts en France, Florence Parly souligne notamment qu’"à ce stade, que cela soit en France, vers l’Allemagne, le Luxembourg ou encore la Suisse, les armées ont transféré 64 patients depuis le Grand Est", dont les hôpitaux sont saturés, vers des régions moins touchées.

Par ailleurs, l’hôpital militaire de campagne déployé à Mulhouse par le Service de santé des armées (SA) accueille actuellement "27 patients" pour une capacité totale de 30 lits. (...)

"Les menaces n’ont ni disparu, ni faibli, et cette crise sanitaire révèle des fragilités auxquelles nous n’avions pas prêté une attention suffisante", juge-t-elle, mais "il est trop tôt pour savoir comment cette crise peut modifier notre stratégie".(...)

"Les menaces n’ont ni disparu, ni faibli, et cette crise sanitaire révèle des fragilités auxquelles nous n’avions pas prêté une attention suffisante", juge-t-elle, mais "il est trop tôt pour savoir comment cette crise peut modifier notre stratégie".