
Transparency International publie ce mercredi son Indice de Perception de la Corruption, qui classe la France 23e sur 180 pays. L’ONG appelle le gouvernement à poursuivre les efforts engagés.
l’ONG note dans son rapport consacré à la France que depuis l’affaire Cahuzac en 2013 - quand l’ancien ministre du Budget avait menti pendant des mois à propos d’un compte dissimulé à l’étranger - les thèmes de l’intégrité et de la lutte contre la corruption « se sont peu à peu imposés dans le débat public ».
La France a fait des « avancées importantes » en renforçant son arsenal législatif et en créant des institutions dédiées, note Transparency, en citant les lois de 2013 en matière de transparence de la vie publique, le dispositif anti-corruption prévu par la loi Sapin 2 depuis 2016 ou encore la loi de moralisation de la vie politique de 2017. (...)
Cependant, observe l’ONG anticorruption, adopter une loi supplémentaire chaque fois qu’un nouveau scandale éclate « ne saurait constituer une réponse satisfaisante [...] à la crise de confiance que traverse notre démocratie ».
Transparency France appelle le gouvernement à maintenir un cap politique ambitieux, en prenant notamment des mesures pour l’indépendance de la justice, le non-cumul des mandats dans le temps, la prévention de la corruption dans les collectivités et le financement de la vie politique.
Manque d’efforts au niveau mondial (...)
« Les pays qui protègent le moins la presse ou les organisations non-gouvernementales (ONG) tendent également à avoir les pires taux de corruption »
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